→ groupe jaune 1

l'aîné se retrouvait inscrit en des épreuves similaires aux années précédentes, il avait su tirer ses épingles du jeu dans l'espoir de se faire remarquer à l'aide de quelconques prouesses. qui, en surprenaient plus d'un. néanmoins, les années défilent et son corps, ses capacités sportives et son énergie sont moindres ; en ce jour. alors, naturellement : il ose prétendre le contraire. réajustant ses parcelles vestimentaires dignes d'un grand sportif, nouant pour la énième fois ses baskets et le voilà fin prêt. installé à son poste, à l'encontre de la ligne de départ aux côtés de ce garçon qui semblent d'avantage dans la fleur de l'âge, il semble intimement jaloux de ces garnements. les secondes défilent, le stress d'un départ mal contrôlé et une chute prédestinée. un bruit sourd retenti alors, le voilà à débuter sa course tel un acharné, il subit ses propres gestuelles hâtives et son corps lui supplie de cesser d'agir de la sorte.  

il poursuit, prolonge la distance et ses capacités à poursuivre en une telle vitesse se réduisent au fil des secondes. pourquoi diable, agissait-il de la sorte ? si, acharné ? inspirant lourdement, les poings fermés, la mâchoire serrée et l'envie de continuer ainsi. il continue. désespéramment, il s'accroche et puise au travers d'une adrénaline dissimulée en son corps, son esprit. semblable à un véritable adolescent ne désirant aucunement écouter les dires de ses figures parentales, il agis comme bon lui semble-t-il. qu'importe les circonstances de ses actes. en l’occurrence, lui, serait amené à rejoindre la médecine du travail au lendemain. son dos, ses muscles. peut-être allaient-il en pâtir. peut-être. inspirant lourdement, expirant ridiculement. un buffle à l'allure féroce poursuivant ses agissements, égoïstement. il distancera alors, ses concurrents avec l'espoir de remporter la première place. et ce, tandis qu'il s'offre le loisir d'observer les jeunes hommes qui se retrouvent à ses côtés. proches de la ligne d'arrivée.  

la ligne d'arrivée, finalement. il ralentis, ralentis drastiquement. si lui, ne désirait aucunement s'arrêter en si bon chemin. son corps, lui, ne lui offrait guère le choix de contredire cela. il semblait fatigué, lassé & éreinté. il ne désirait qu'une simple et unique chose : rejoindre son antre personnel afin de rejoindre sa literie et se laisser sombrer entre les bras de morphée, joie. suite à de telles pensées, il relâchais totalement la pressais et se laisser sombre en dernière place. les garçons auprès desquels il se retrouvait s'avéraient d'avantage rapides et emplis d'énergie. la jeunesse. la fin, il s'offrait le loisir de rejoindre le sol afin de se laisser ne serait-ce que quelques secondes de répit. uniquement, quelques secondes. le regard clos, le torse s'agitant en un rythme agité suite à sa respiration saccadée. le voilà, à recouvrir ses esprits. désespérant, mais vivant.