 (오늘의 복장) — si l’envie d’envoyer une lettre à sa meilleure amie lui était tout de suite venue en tête, c’est avec surprise qu’elle a été convié, à son tour, à recevoir les sentiments d’un admirateur secret.
la boule au ventre, c’est ainsi qu’elle prit place face aux caméras – le teint poudré, les lèvres colorés et les gouttes de parfums sucré pour agrémenter sa personne. elle s’est tiré à quatre épingles, hanaé, espère dans le fond une surprise qui n’arrivera jamais (elle sait que c’est bien trop dangereux pour eux) – raphaël qui pointerait le bout de son nez et lui dirait tout ce qu’il ne lui a jamais dis (elle rêvasse hanaé).
le changement de lumière l’interpelle, lui permet de chasser ses idées de son esprit pour se concentrer sur du concret. si elle sait que ce ne sera pas lui, elle est prête à parier n’importe quoi que keiko trouvera la place qui l’attend face à elle. à cette pensée, un sourire s’arque sur ses lèvres. les deux inséparables, c’est savoir qu’elle n’a pas pensé à elle qui l’offusquerait plus qu’autre chose. à deux, elles ont traversé tellement de chose pour oser s’offrir une place de second plan dans la vie de l’autre.
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— les larmes sont encore présente, délicates au coins des yeux alors qu’elle s’affaire en coulisse. hanaé avait toujours eu ce don, de briser ses barrières, d’ouvrir son coeur sans le moindre efforts. et sa surprise avait chamboulée la japonaise au plus haut point.
c’était désormais à son tour de lui rendre la pareille. mains qui s’affairent sur le pull, trop grand, ou elle qui est si petite. si nerveuse. elle se redresse pour se donner de la contenance, par ce qu’elle n’est pas seule. car il y à toi.
hanaé.
et c’est les pas timides qui se posent sur le plateau une fois de plus, sourire étoilés quand la lumière se fait sur elle. le public s’éveille. elle ne voit que toi. le sourire se fait encore plus grands. car elle sait que tu savais.
tu as toujours su.
« surprise hein ? » rire. le japonais comme seconde nature, qui se fiche de ce que la production pourra penser, c’était sa phrase d’entrée. les mains sur la guitare elle inspire un dernière fois avant de se lancer sur les cordes. elle aurait pu prendre une de ces chansons qu’elles fredonnaient alors lycéenne. mais elle à choisis breathe me. par ce que c’était elles. par ce que ça représentait tout, leur souffrance, leur liens indestructible. leur force. (performance)
les mains se lèvent, le regard est encore un peu noyé, qui ne veut pas flancher la première une fois de plus. « ha-chan … » sa voix n’est plus qu’un souffle dans le micro. « je ne saurais que dire à part répéter tout les mots que tu à su dire avant … je t’aime aussi … beaucoup beaucoup. plus que tout . comme une soeur. et jamais personne ne saurait me dire le contraire … »
et les bras qui s'ouvrent qui se tende une nouvelle fois vers toi, car jamais elle ne te laisseras tomber.
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