far away, long ago, glowing dim as an embermemories from osaka Osaka, fin des années 90, début des années 2000. Les cours d'écoles grouillent de gamins qu'on veut tous voir se ressembler, pourtant, sous leurs crânes couverts de cheveux bruns brûlent les flammes d'autant de personnalités différentes. Ai et Eiji ont pourtant des étincelles similaires, parce qu'elles sont impossibles à faire vaciller, parce qu'elles brûlent toujours plus fort. Elle plus que lui, sûrement, la tête dure et les mots forts. Ils se ressemblent, Ai et Eiji, Eiji et Ai. Peut-être parce qu'ils sont toujours collés ensemble, comme deux arbres qui se prennent mutuellement comme tuteurs, aux racines similaires. On pense souvent que s'ils tiennent autant tête, c'est que rien n'est tendre chez eux : des parents stricts, des attentes aussi hautes qu'il y a de regards déçus à leur donner. Un veuf qui élève son fils sous les barreaux, d'un côté, de l'autre, une mère hyper-exigeante, hyper-académique. Ensemble, Eiji et Ai rêvent de liberté. Osaka, début des années 2010. Comme ils rêvent de liberté, ils rêvent aussi d'ailleurs. Ai a un amour particulier pour tout ce que fait la Corée du Sud, ses groupes favoris viennent tous de là-bas. Elle connaît leurs noms, elle connaît leurs âges, leurs interactions. Elle essaye d'apprendre leur langue. Eiji les regarde, curieux ; ce pays lui fait penser à sa mère disparue, Japonaise d'origine coréenne. Ensemble, ils en rient. Un jour, quand ils seront grands, quand ils seront libres, ils s'en iront là-bas. Ai, déjà, exerce sa petite liberté. Forte tête, à qui on peut pas dire non. L'adolescence est brûlante, quand le foyer veut étouffer les flammes, on le contourne comme on peut. Elle partage à Eiji sa passion du maquillage, ça les amuse beaucoup. Les règles brisées en secret, les sorties en douce, les idioties, les premières cigarettes derrière le centre commercial. Osaka, 2012. Ai et Eiji ont dix-sept ans, et ils viennent de tomber amoureux. C'est un peu étonnant, parce qu'Eiji pensait qu'il aimait que les garçons, mais pas trop non plus - c'est un peu l'histoire clichée, au fond, les meilleurs amis qui finissent par s'aimer un peu plus. Ils s'aiment sans grandiloquence, un amour paisible qui donne l'impression d'avoir toujours été là, qui donne l'impression d'être là pour toujours. Eiji et Ai jouent déjà aux adultes, se promettent pourtant de jamais devenir aussi barbants. hauntings from kobe Osaka, mars 2014. Eiji et Ai ont dix-neuf ans, et ils sont en train de s'enfuir. L'atmosphère est étouffante depuis la fin du lycée, depuis qu'Ai a décrété jamais mettre un pied à l'université, depuis qu'Eiji devient presque un homme et que son père ne cesse de resserrer les barreaux. Alors, un soir, Eiji s'est pointé derrière chez Ai, a jeté des cailloux à sa fenêtre, et lui a dit qu'il s'en allait. Au petit matin, on les trouvait dans le premier train d'Osaka jusqu'à Kobe. Kobe, 2014 La liberté a un triste goût d'échec. Deux mineurs sans éducation supérieure, ça ne va jamais très loin. Ça vit sous une tente, dans un parc, sous les ponts, selon les jours. Et ça se dispute, ça se dispute beaucoup. Eiji est têtu, Eiji veut croire en sa liberté, croire que c'est que temporaire. Eiji déteste l'idée même d'Osaka, même quand ils ont faim, même quand ils ont froid. Ai a toujours été aussi têtue que lui, plus que lui, même. Mais pas cette fois-là. Elle a jamais vu sa vie comme ça. Un matin de septembre, Eiji a retrouvé à sa place un mot griffonné. Gomen ne. Quelques kilomètres plus loin, Ai attendait sa mère qui la ramènerait à Osaka. And then what ? Osaka, juin 2015 (extrait du journal d'Eiji) "J'ai vu Ai, aujourd'hui : je l'ai croisée dans ce parc près de chez moi, où je vais parfois pour déjeuner. Rare instant de liberté. Elle m'a à peine regardé, et moi, je me suis énervé - je lui ai crié que je l'avais trop vue nue, pour qu'elle me traite comme un étranger. Alors, elle m'a regardé de ses grands yeux tristes puis a haussé les épaules avant de murmurer qu'elle n'était pas autorisée à me parler. Puis, elle est partie. Je ne l'ai pas suivie." Séoul, 2022 Ai a vingt-sept ans. Ça fait presque sept ans qu'elle n'a pas adressé la parole à Eiji. Est-ce qu'elle y pense encore ? Est-ce qu'elle l'a oublié ? Est-ce qu'elle sait qu'il est là, lorsqu'elle poursuit son chemin en Corée ? Il aurait pas du être surpris, la première fois qu'il l'a croisée. C'est vrai qu'elle avait toujours parlé d'y vivre, dans l'adolescence. Mais il s'y attendait pas. Un bout de passé oublié, un bout de passé qui ressurgit sans prévenir. À croire qu'Eiji et Ai, c'était impossible à complètement effacer. [general information] Née en 1995, elle a vécu à Osaka à partir d'au moins sa petite enfance, et peut venir d'une famille monoparentale ou non. Dans l'adolescence, elle était fan de k-pop et de maquillage, deux passions qu'elle a transmis (plus ou moins pour la première) à Eiji, son meilleur ami, puis petit-ami. Une personnalité forte, du genre à qui on peut pas dire non. Elle peut être maquilleuse, ou pourquoi pas manager - tant qu'elle n'est pas idole / modèle / actrice ! - Code:
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<t>ahn hyejin (hwasa, mamamoo)</t> <a href="http://www.lights-camera-action.org/t27016-minatozaki-ai-ft-gwsn-s-miya#418971">minatozaki ai</a> sakai eiji , 27 y.oold flame> time capsuleEiji et Ai, c'étaient deux flammes qui brûlaient ensemble loin des regards des familles qui voulaient les étouffer. Elle qui le traînait partout où elle en avait envie, lui qui admirait sa force de vie. Eux qui ont appris à se connaître pendant des années, avant de décider de s'aimer. Inséparables, jusqu'à partir. Eiji pensait pas la voir s'envoler, peut-être parce qu'il voyait que lui - il a toujours été un peu comme ça, Eiji, à voir que ce qu'il voulait. Et ça fait des années, il a changé, elle a changé, d'adolescents en révolte à adultes aux vies plus ou moins stables, le garçon épris de liberté devenu un homme à la vie rangée, un travail de maquilleur, une compagnie de cosmétique co-fondée avec sa nouvelle meilleure amie, qui semble démarrer sur les chapeaux de roue. De ce garçon qu'il était, que reste-t-il dans l'homme qu'il est ? À l'heure où il ne voit plus son passé dans son présent, remet en cause tout ce qu'il est devenu, Ai apparaît comme un intrusion dérangeante d'hier dans aujourd'hui. Il la déteste, il lui en veut - ça fait des années, mais il reste amer. Pourtant, il peut pas tout à fait s'en détacher. Eux deux, c'était comme impossible à tout à fait éviter. Même sans amour, leurs vies veulent rester entrelacées.song minwoo, 23 y.ohere comes trouble> eiji's long term boyfriendet ici tu racontes ce que t'as envie. salut la compagnie, déjà, merci mille fois d'avoir lu jusqu'au bout parce que je sais que c'est LONG (j'ai du mal à être concise, tu le sais d'entrée de jeu au moins) ! cependant il me semblait important d'être précise tant la vie d'ai et celle d'eiji sont liées dans les évènements de leur passé bref, merci d'avoir lu, j'espère que ça t'as plu ? et je sais que tu es ici pour les détails, alors here we come ! je sais que l'histoire dense peut sembler un peu effrayante. j'aime laisser de la place aux idées du joueur / de la joueuse qui prend un scénario, cela dit ; et tout ce qui concerne le background familial d'ai (pourquoi sa mère est si sévère ? son père est-il toujours dans le paysage ? par exemple !), ainsi que sa vie depuis son retour à osaka est totalement libre. est-ce qu'elle a tenté de suivre le chemin classique en condition à son retour à la maison, est-ce qu'elle y restée longtemps, quand est-ce que, dans quelles circonstances et pourquoi elle est partie à séoul...tout ne dépend que de toi le lien n'est absolument pas voué à évoluer en loveline. eiji et ai ont été et restent, d'une façon, très important l'un pour l'autre, mais ce chapitre de ce relation est fermé depuis longtemps ! elle peut en revanche évoluer de plein de façons différentes, selon ce qui nous fait envie l'avatar est complètement négociable. tant qu'on évite les vibes trop cutesy, je suis ouverte à tout ! le nom de famille peut aussi être modifié à souhait, en revanche, je tiens à garder le prénom mentionné mille et une fois dans la fiche d'eiji (que je t'invite fortement à lire, même si je sais, c'est long aussi, oops) je tiens également à ce qu'elle soit née en 1995, même année qu'eiji ! elle peut être 100% japonaise comme elle peut avoir un parent originaire de corée / chine / peu importe (pour t'ouvrir la porte à des fc autres que japonais si un t'inspire particulièrement, par exemple...ou toute autre raison) ! je ne suis pas particulièrement exigeante sur le rythme de rp tant que les deux réponses / mois du forum sont respectées, tant que sur la longueur, la plume, etc - l'important est que tu t'amuses ! en revanche, c'est important pour moi de pouvoir parler des personnages et de leurs liens en pv et je crois que c'est tout ! merci encore d'avoir lu jusque là, et de t'intéresser à ce scénario qui me tient particulièrement à cœur. j'espère que tu sauras te laisser tenter, tant par le personnage que par le forum, on a déjà hâte de te connaître ! |