I am the who when you call, who's there? ☽ bora

I AM THE WHO WHEN YOU CALL, WHO'S THERE?

✎ ft libre

(( costume )) — Ou donc était passé Liam ? Rajustant son couvre-chef, Yeol lançait des regards que l'on pourrait qualifier d'inquiet vers la foule qui s'amassait dans la salle principale. Il connaissait assez son petit ami pour savoir que ce n'était pas le genre de soirée qu'il appréciait le plus. Était-il finalement resté chez lui ? Pas de message pour le prévenir, en tout cas. Yeol hésita à l'appeler, abandonnant finalement l'idée en se disant qu'il n'entendrait rien entre le brouhaha des invites et la musique. Se dirigeant vers une autre pièce, Yeol leva son téléphone pour vérifier l'état du réseau. Tout semblait correct. N'ayant pas envie de passer pour un petit ami trop angoisse, il décida d'attendre malgré la hâte qu'il avait à se montrer dans cette tenue devant Liam, lui ayant un jour promis de le faire.

La salle des portraits était impressionnante, aussi bien dans la décoration des lieux que le réalisme des tableaux. L'ambiance un peu glaciale le mit un peu mal a l'aise, et l'absence apparente d'autres invites ne le rassura pas non plus. Il avança lentement, observant chaque tableau, et la description qu'on en avait fait paraissait juste ; les regards semblaient le suivre. Alors qu'il continuait son exploration, essayant de ne pas avoir trop peur, il remarqua une silhouette debout devant un portrait. La personne ne bougeait pas, et Yeol se demanda s'il s'agissait d'un membre du personnel de l'hotel charge de lui faire une frayeur, d'une personne invitée trop subjuguée par un tableau... ou d'une apparition fantomatique. Avançant sans bruit jusqu'à la silhouette, Yeol leva l'arme factice qu'il avait dans les mains, et en pointa le canon dans son dos. "Qui êtes-vous ?"

I AM THE WHO WHEN YOU CALL, WHO'S THERE?

✎ ft  @Jang Yeol

((costume )) — Je n’ai pas envie de faire semblant que j’ai envie d’être à cette soirée. Je ne trouve pas la force de sourire. Un comportement qui ne me ressemble pas du tout, mais depuis l’annonce que Hyunsoo m’a fait, c’est impossible pour moi d’être sociable et interactive avec les autres. J’ai juste envie de me cacher pour que personne ne me voit puisque j’ai peur de le croiser lui et sa nouvelle copine. Je me trouve stupide d’avoir cru aux raisons de notre rupture. Il m’a dit que c’est difficile dans notre domaine d’entretenir une relation. Je ne comprends pas ce qu’elle a de plus que moi. Ce qui fait que les risques en valent la peine. Est-ce qu’il m’a réellement aimé ? C’est une question que je me pose depuis hier soir et j’ai peur de la réponse. Me cacher dans cette pièce me semblait être une bonne idée puisqu’à l’intérieur tout me semblait désert. Du moins, c’était avant de ressentir un léger frisson lorsque je lève la tête pour me retrouver toute seule avec ces portraits qui donnent la chair de poule. Je me retourne rapidement pour sortir de cet endroit lugubre, mais quand j’ouvre la porte, j’entends soudainement plusieurs fois venir en ma direction ce qui a l’effet de me paralyser sur place. Après m'être ressaisie, je referme la porte de peur de croiser des gens que je connais. Je fais un tour d'horizon rapidement et même si j'ai peur, ils ne peuvent rien me faire non ? C'est comme si je me retrouve dans une galerie d'art j'imagine, juste avec un concept plus sombre. Je me force à regarder tous les murs de la pièce jusqu'à ce qu'un tableau en particulier m'intéresse. Il s'agit d'une femme assise sur une chaise et d'un homme debout derrière elle portant sa main contre l'épaule de la dame. Je me demande s'ils sont mariés et s'ils avaient une bonne vie de couple. Je lui souhaite parce que les ruptures sont cruelles et me font déchirer mon petit coeur sensible. Le regard rivé sur l'homme, je n'entends pas la porte s'ouvrir ni l'homme qui s'approche discrètement de moi. « AHHHH ! » Je lance alors que mon cri aigu résonne dans toute la pièce. Ma tête cogne violemment contre le tableau puisque c'est impossible pour moi de contrôler mon corps suite à une telle surprise. Le portrait tombe au sol et je lève les yeux vers l'inconnu, consternée par ce qui vient de se passer. « Je suis tellement désolée, c'est …. je ne sais pas pourquoi… vous croyez que le portrait est cassé ? »  Je lui dis rapidement toujours perturbée. « Vous travaillez ici ? Je suis vraiment désolée, je suis vraiment nerveuse je n'ai pas voulu le faire tomber … je vais payer d'accord »  Je lui lance en un seul souffle pour essayer de me faire pardonner puisque j'aurais dû le savoir qu'il se tenait derrière moi, non ?  

I AM THE WHO WHEN YOU CALL, WHO'S THERE?

✎ ft  @Hwang Bora

(( costume )) — C’était définitivement trop étrange, cette silhouette qui ne bougeait pas. Yeol était presque persuadé qu’il s’agissait d’une actrice payée par l’établissement pour lui faire peur. Et il n’aimait pas ça - un peu ironique compte tenu qu’il avait bien voulu venir ici ce soir. Il refusait de croire que c’était là un véritable fantôme… N’est-ce pas ? Non. Quelle idée. Déglutissant le plus discrètement possible, il choisit d’aborder l’inconnue d’une façon plus qu’incongrue - et complètement stupide, bien entendu. Si son arme était factice, cela ne voulait pas dire que tout le monde pourrait s’en rendre compte. C’était idiot de sa part, certes, mais Yeol ne contrôlait pas ses réflexes de survie (ni sa peur). Quand le bout du canon de son arme toucha le dos de la jeune femme, Yeol poussa un soupir de soulagement. L’arme n’étant pas passée au travers, il s’agissait là bien d’une personne en chair et en os.

Comme l’attesta également le cri de peur qu’elle poussa, faisant reculer Yeol dans un geste surpris. Il ne put qu’assister, penaud, à l’enchaînement malheureux qui suivit. Il grimaça en  voyant la tête de la jeune femme cogner contre le tableau, et il retint son souffle quand elle s’excusa à en perdre le sien. Passant rapidement la lanière tenant son arme sur son épaule, Yeol se précipita vers la jeune femme en lui tendant la main. “Je suis désolé ! C’est ma faute ! C’était idiot de ma part.” Pinçant les lèvres, il observa la pauvre fille, cherchant à la calmer au mieux. “Ne vous inquiétez pas de ça, c’est moi qui payerai au besoin.” Yeol espérait que ce tableau n’ait aucune valeur, même sentimentale. “Vous allez bien ? Le choc avait l’air violent… Vous avez mal à la tête ? Des vertiges ? Vous préférez rester assise ?” Voilà pourquoi il n’abordait jamais de filles. Ça ne finissait jamais bien.

I AM THE WHO WHEN YOU CALL, WHO'S THERE?

✎ ft  @Jang Yeol

((costume )) —Trop d'adrénaline dans le corps, je commence à peine à sentir cette douleur à la tête. Je ne crois pas être blessée sérieusement puisque je me tiens toujours sur mes deux jambes. L'étrange sensation à ma poitrine est bien plus importante que celle au crâne. J'ai cette impression que mon cœur est en mille morceaux et je ne sais pas vers qui me tourner pour me calmer. Je lève la main vers mes cheveux touchant la partie la plus sensible avant d'observer le cadre qui se trouve par terre ainsi que l'homme qui semble être autant sous le choc que moi. Un nombre astronomique d'idées me passent par la tête en voyant ce bazar et j'espère qu'aucun de nous aurons des problèmes pour ce malheureux incident. Je ne peux même pas lui en vouloir surtout parce que je pense qu'il m'a pris pour une personne au début, je n'en sais rien. « Vous voulez payer ? Non, non c'est de ma faute … »   Je lui dis refusant catégoriquement qu'il s'en mêle. Il y a des chances pour qu'il ne soit pas cassé et c'est pour cette raison que je plie rapidement les genoux pour prendre le cadre dans mes mains. Je me relève difficilement tout en observant l'objet et heureusement il semble que la vitre ne se soit pas cassée. « Regarde tout va bien, il faut juste la replacer »   Je dis en déposant le cadre contre le mur, mais j'abandonne bien vite, incapable de faire quoi que ce soit. Je dépose le portrait par terre avant d'enfin prendre conscience de mon état d'esprit. Son affolement alimente ma douleur ainsi que ma déprime qui dure depuis hier soir. Toutes ces questions sont de trop et sans avertissement j'explose en pleurant à chaudes larmes tout en déposant ma tête contre cet inconnu que je risque de traumatiser à vie. « Non je ne vais pas bien »   Je lui dis d'une voix tremblante avant de me relever la tête pour l'observer. « Il ne m'a jamais aimé, vous comprenez... il est ici avec une nouvelle fille comme si je ne signifie rien … »   Je lui lance comme s'il connaissait toute l'histoire. Les larmes refusant de se calmer pour l'instant. « Je ne suis personne pour lui et je me cache ici parce que je n'ai pas envie de le voir … et ... et ces cadres me font flipper »   Je lui dis en jetant des regards partout dans la pièce. Décidément, ce n'est pas une bonne journée pour moi de me retrouver à l'extérieur du dortoir.