— silence. ou pas vraiment ; juste une bulle qui le sépare de la foule, des photographes, de son propre souffle. il attend – ferme les yeux ; espère encore un peu – il voudrait pouvoir lui aussi briller. mais ce n’est pas eux qui sont retenus malgré les efforts ; il sourit pourtant, chassant la déception d’un applaudissement pour les grands vainqueurs avant de quitter au plus vite la scène – direction les coulisses, où frise déjà l’excitation au bout de ses doigts. sa performance en solo avait été une expérience incroyable, mais pouvoir perform aux côtés de ceux qu’il considère aujourd’hui comme sa famille est plus qu’un véritable honneur.
ses yeux brillent d’un nouvel éclat et n’ont pas le temps d’être inondés par l’angoisse – déjà les plateformes se soulèvent en même temps que son coeur de sa poitrine alors que la musique débute et que leurs corps s’échauffent au rythme de leurs propres battements de coeur. il oublie tout – jusqu’à la fatigue assaillant ses muscles, son coeur – se lit parfois au creux de son regard. il oublie tout jusqu’aux applaudissements finaux, au sourire, aux salutations finales.
mais il ne reste pas loin, à reprendre son souffle pour guetter l’arrivée de la performance finale ; il observe, depuis la pénombre, les nouvelles performances s’enchainer et ne peut empêcher de laisser son sourire se graver. il salue minh et son frère qui le rejoignent, avant de jeter un regard à son leader juste avant de rejoindre pour une ultime fois la scène.
performance de feu – jusqu’à lui brûler les poumons. jusqu’à ce que l’oxygène lui manque, que sa poitrine se soulève, encore et encore – la fin approche et l’allumette craque, embrase sa trachée, dévore l’ensemble de sa gorge pour mieux l’étouffer. il tangue, raphaël, garde la tête haute alors qu’il salue la scène pour la quitter toujours un peu fier – et lorsque l’ombre le rattrape, elle le dévore – et il s’écroule.
les rideaux tombent ce soir.
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Lun 31 Déc - 23:59
the show must go on
((aesth)) — La soirée bat son plein, Hayun est toujours conentrée mais parfois ses yeux dérivent, elle regarde ailleurs, elle regarde les personnes qui performent, d'autres assis qui parlent entre eux, rient et montrent du doigts les personnes sur scène. Son esprit vagabonde mais elle reste un minimum concentrée, elle est content pour les personnes recevant des prix et applaudit, ne pensant pas à faire plus. Puis elle entend son nom et c'est un blanc qui s'empare d'elle. Hayun ? Avait-elle bien entendu ? Elle venait d'être appelée en tant que best producer. Et cette fois c'est à elle de pleurer, de verser des larmes de joie alors qu'elle se lève pour rejoindre la scène. Elle ne s'y attendait pas, elle pensait que Taehwan allait gagner, elle pensait que même si ce n'était pas Taehwan, il s'agirait de quelqu'un d'autre. Mais non, c'était bien elle.
Et c'est une fois sur scène, qu'elle se rend compte qu'elle n'a rien préparé qu'elle n'a aucune idée de ce qu'elle va dire. Elle ne s'y attendait pas, elle pensait qu'elle n'aurait qu'à applaudire, profiter de la soirée, peut-être boire et manger, mais pas tenir un discours devant des millions de personnes avec les larmes brouillant sa vision. Alors elle fait au mieux pour ne pas sembler moche devant la télé, pour avoir l'air un minimm présentable. Elle sèche rapidement ses larmes, et salue les présentateurs, prenant son prix avant de s'avancer et improviser un discours de remerciements. Bonsoir, déjà merci pour ce prix, je ne m'y attendais vraiment pas mais ça me fait vraiment plaisir. Ca me donne envie de faire encore mieux et d'apporter de meilleures chansons à l'avenir. J'aimerais aussi remercier, ma famille, mes amis et toutes les personnes qui m'ont soutenues. Merci à tout ce beau monde. Une autre larme qu'elle se dépêche d'essayer, un sourire, une révérance, et elle retourne s'asseoir.
(c) SIAL ; icons tumblr
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Dim 20 Jan - 20:00
cérémonie 21h00-21h59
((suit)) — mains qui agrippent sunan d'un côté et doyun de l'autre dans un ultime élan d'affronter sa nervosité, de calmer le coeur déjà un peu malmener. Les yeux qui se figent sur l'écran sentant le souffle s'envoler pour ne pas ré-apparaître. Désir de voir leurs noms illuminer les leds, sentir les efforts enfin récompensés et pouvoir envoyer à sa mère un morceaux de courage.
Mais ce n'est pas eux qu'il aperçoit sur l'écran, boule qui creuse la gorge alors que le visage essaye d'effacer la déception pas un sourire, mais il sait que tout peu se lire dans ce yeux à cet instant. Pas cette année, pas pour eux en tout cas. Sourire un peu froissé qui s'échappe vers gibin alors qu'on les appellent pour leur instant de lumière.
Dernières paroles qu'il évoque pour réconforter les coeurs de ces camarades et les jeux de couloirs souterrains les mène enfin vers les plateformes. Boule d'angoisse fondant quand la lumière du public malmène ses yeux, un peu trop ébloui, sensation qui s'effacent au profit des articulations se mouvant au son de la chanson.
Colère amère de la défaite utiliser dans la puissance des sons qu'il émet jusqu'au moindre mouvement de son corps. Il se sent un peu plus apaiser quand la performance laisse place aux applaudissement.
Suite de l'évènement suivis depuis la pénombre des coulisses en compagnie de raphaël, avant de saluer un grand coup le reste de l'équipe black on black, moue qui laisse place au sourire un peu flou, nervosité naturelle qui s'empare des pensées.
Harnais posé sur le corps qui comprime les mouvements, rendant la performance un peu plus pénible que d'ordinaire, mais la chorégraphie répétée maintes fois continue de suivre, fluide, pour se terminer sans fiasco apparent.
Râle comme seul moyen d’expression alors que le morceaux de plastique comprimant le corps finit par être rendu au stylistes. Envie de râler le passages des années à l’ami dans son dos, mais à son regard il sent que quelque choses n’est pas normal.
Et raphaël tombe, et c’est sa panique qui se manifeste dans la pénombre.
(c) SIAL ; icons skate vibe
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Mar 22 Jan - 9:51
(style) Depuis le public, il était difficile de remarquer les problèmes qui surgissaient chez les personnes présentes sur scène et même si on apprendrait plus tard que les ghost avaient eu un souci avec l'un des leurs, pour le moment, la seule qui occupait mes pensées était mon envie de sandwich. Les performances s'enchainaient les unes après les autres et avec la fatigue vint une hypersensibilité aux soucis techniques que présentaient la gestion du son en régie. Sérieusement, ils ne pouvaient pas un peu mieux gérer les volumes des micros ? On n'entendait pas les chanteurs. Ayé, je commençais à avoir mal à la tête... à tel point que dans un premier temps, je m'étais tenu le front en fermant les yeux, un peu agacé, sans même me rendre compte qu'on annonçait le prix du meilleur producteur. Il fallut donc que ma voisine me refile un coup de coude pour que je me redresse, histoire de ne pas offrir une image trop scandaleuse à la caméra (même si c'était sans doutes déjà trop tard, j'étais sûr et certain qu'on verrait un article tragique dans la presse people dès ce soir, en mode « La tragédie de la Flow, Teddy en dépression » ou n'importe quelle connerie du genre, tout ça parce que j'avais eu mal au crâne pendant vingt secondes). Bon. Revenons-en à nos... OH ! Lorsqu'on annonça Hayun pour aller sur scène, j'écarquillais les yeux de surprise et irrémédiablement, un immense sourire se peignit sur mon visage, alors que je commençais à applaudir avec sincérité. Ca me faisait vraiment du bien de savoir qu'elle venait de gagner ça. Elle le méritait amplement... oui, amplement. Même si une partie de moi l'enviait, j'étais au moins assuré que maintenant, j'allais pouvoir me concentrer sur la suite et seulement la suite. D'ailleurs, en parlant de ça, le seul et unique prix décerné a un membre de l'agence fut enfin remis et même si c'était triste, en soit, ça me motivait à faire mieux pour la Flow en 2019.
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Jeu 31 Jan - 19:03
the show must go on
(black on black outfit) °✧ — Un peu outré au résultat des prix suivants ; la best chorégraphie chez les groupes masculins, selon l'oeil expert, revenait au groupe de son frère. Gabriel se promet d'être objectif cette fois-ci, tout simplement émerveillé de la chorégraphie de Don't Wanna Cry. Tant pis.
Applaudissements chaleureux pour les gagnants suivants, plus enthousiastes encore à voir GHOST envahir la scène, puis la performance de celle qui fut sa voisine tout au long de la soirée. Il abreuve son regard des merveilles d'artiste qui lui sont présentés ; facilement charmé par les prestations. Bien vite arraché à nouveau à son siège pour rejoindre les coulisses, saluer Raphaël, rejoindre la scène.
Black on Black, performance ambitieuse de part le nombre de personnes présentes sur la scène, Gabriel qui se sent honoré d'avoir eu droit à quelques lignes rappées - électrisé, comme toujours, l'euphorie des projecteurs et de l'activité pratiquée. L'énergie, la joie qui parcourt toujours le corps tout entier quand les coulisses sont regagnés, enfant impatient voudrait se dépêcher de se changer pour pouvoir apercevoir au moins la fin des performances du groupe de cet ami si cher.
Mais y a l'inquiétude qui vient le retenir en arrière, le reflet qui s'écroule, la peur qui vient agripper sa gorge - soirée plus si joyeuse tant qu'il se redressera pas.
— c’est sourd. bourdonnement insupportable au fond des oreilles, vacarme tonitruant brisé par des éclats de voix – sensation d’être observé, ça crie des paroles un peu floues au loin, ça s’agite autour de lui comme une fourmilière qui refuse de s’arrêter. le réveil pèse sur ses paupières, au fond de son crâne – comme un poids qui se fait désormais ressentir alors qu’il se redresse péniblement. pas un mot, raphaël qui se laisse aller aux mains de sa manager.
ses yeux se relèvent alors qu’il continue d’inspirer au fond de ce masque lui couvrant la moitié du visage, discerne des visages inquets. son frère, son leader, ses proches. il lui suffit d’un signe de tête appuyé pour les guider vers la sortir ; raphaël il leur assure qu’il va bien, qu’il n’a probablement pas assez mangé, ni pris ses cachets à la lettre comme il lui est recommandé.
alors on le guide plus loin, au calme – inspection complète des infirmiers sur place sous le regard aiguisé du staff. il fixe eunha, articule un énième « je vais bien » en espérant être libéré, profiter du reste du spectacle. car raphaël a tout donné en ce jour ; aucun regret ne persiste et seul l’attente de pouvoir acclamer tous les autres demeure.
