((aes ; version cheap)) — Belle fin pour ce séjour déjà idyllique à ses yeux - première chance pour lui de découvrir un pays autre que sa Corée natale, ville si romantique aux yeux de la fleur bleue qu'il est. Oui, ces trois jours à Paris furent la parfaite occasion de se détendre après le stress des débuts, lesquels remontent à il y a quelque jour seulement - rêve se réalise enfin après des années d'attente. C'est donc sourire aux lèvres qu'il arrive à la fête qui célèbre la fin du voyage, prêt à marquer cette occasion dans la joie aux côtés de ses compagnons de l'agence. Tentant de soigner au possible - garde-robe pas si étendue de base, restée pour la grande majorité dans le dortoir du groupe. Heureusement que la ville amène aux achats, quoique la bourse ne permet toujours pas de folies. De toute façon pas connu pour son grand sens du style - quoique pas non plus fashion terrorist. Finalement satisfait après quelques instants de réflexion, c'est rapidement qu'il se prépare avant de rejoindre les festivités. Sourire éclate, répand ses rayons sur tout le visage, millier d'éclats au fond du regard - c'est la joie qui porte ses pas tandis qu'il rejoint la fête. Rapidement se mêle aux personnes déjà présentes, discute un peu, profite du buffet. Bêtement heureux. Probablement ira-t-il, plus tard, braver le dancefloor.

Un party? Qui veut être là? Ophelia! Ce qu'elle avait bien fait d'avoir traîné dans sa valise une tenue de sortie. Cette fête serait le dernier moment de la Wanderlust family à Paris. La maknae des Valkyries s'était bien amusée dans la capitale française, elle avait même réussi à placer quelques mots dans la langue pour communiquer! Il faut croire que les cours de français à l'école en Ontario était plus utiles qu'elle pensait.

De bonne humeur, et expressive (c'est surtout ça qui était impressionnant), elle entra dans la salle en disant «Bonsoir!» dans un français accentué de un mélange d'accent anglais et coréen, à qui voulait le recevoir. Bien sûr, elle connaissait tout le monde à cette fête, mais pas autant qu'elle le voudrait. Pour Ophelia, les personnes de l'agence étaient un peu des membres de sa famille. Officiellement, sa famille connue vivait sur un autre continent. À Séoul, chez elle, c'était dans l'immeuble de l'agence. Alors son but ce soir : Créer des liens avec des personnes autres que les Valkyries qu'elle aime de tout son coeur.

Premier arrêt : Le buffet. Ophelia analysait ce qui était offert, puis se pris une petite assiette et sélectionna ce qu'elle avait envie de goûter. Quelques personnes se trouvaient aussi au buffet, mais prisée de sa timidité, elle n'arriva pas à sortir un mot de sa bouche pour parler. Elle se contenta alors d'essayer de prononcer dans sa tête les différents noms de fromage du plateau devant elle.

Buffet à volonté. Heureusement que Jinhwan était enfin majeur sinon il aurait vraiment péter un câble à la manière d’un enfant de quatre ans qu’on prive de son jouet préféré. Il aurait dû rentrer à l’hôtel, passer la soirée loin des personnes de l’agence, et surtout manquer le sublime buffet à volonté. Alors il s’estime heureux et remercie Dieu doucement pour que personne ne l’entende.

Il s’était rapidement préparé et avait opté pour une tenue simple mais quelque peu classe pour ne pas être considéré comme intru à cette soirée. Le maquillage était léger car il était bien nul et à part mettre du baume à lèvres et un peu de poudre, il ne savait pas faire grand chose. Mais c'était suffisant, et la soirée était entre eux alors il ne voulait pas se casser la tête.

Puis en arrivant il alla converser un peu avant de finalement être attiré par le buffet tel un aimant. Et personne ne pouvait rien lui dire car tout le monde semblait migrer, orbiter autour de ce point central, comme si c’était la seule chose qui avait attiré les artistes ici présents. Nana pensait vraiment que le buffet était le point essentiel de cette soirée, le highlight.

— il est ivre. des néons, de cette balade illusoire dansant le long des murs, dégouline au sol. il est ivre de ce paradis, couvert de masques – l’hypnose est quasi totale. corps couverts des plus beaux tissus, s’apprête au regard d’autrui, veut briller encore (toujours) et refuse la pénombre.
corps sans honte qui s’exhibent car ce soir c’est la fête et haeju est de ces gens là – démarche assurée, costume impeccablement coupé, regard suffisant, habitué. monde de la nuit depuis toujours dompté, qui curieusement s’anime encore autrement, ce soir ;
car sont dévoilés tous les enfants de l’agence dont il n’a pas toujours eu connaissance, toujours aux quatre coins du monde, jamais ancré. à s’être glissé dans cette soirée, alors que tous le voyaient déjà décliner.
il s’avance. salue les convives qu’il reconnait – producteurs, managers, artistes aussi, quand l’agence encore récente sait déjà briller. le sourire s’éclate parfois tandis que du regard il recherche l’intérêt –
un visage qui s’imprime, une voix qui fait encore écho, quelque chose de prometteur sous ses yeux inquisiteurs guettant l’offre ;
haeju n’est pas là seulement pour s’amuser mais aussi pour dénicher le talent, la perle, ce petit bout de rien qui lui rappelle des galaxies entières. cette nuit semble pleine de surprises.