[NO ESCAPE] SUNMI

— solitude. son corps s'aventure en ces lieux, une habitude inoubliable. souvenirs de ces instants où, ses camarades et elle glissaient en ces lieux afin d'offrir à l'intention d'autrui une performance de leur dernier titre en vogue. alors, naturellement, de multiples émotions traversent son esprit. inspirant lourdement... c'est au sein d'une pièce qu'elle se retrouvait confortablement installée. bras croisés à l'instar de sa poitrine, son regard perdu. lorsque tout à coup, une voix parvint à se faire entendre ; lui offrant l'idée qu'elle était tout bonnement enfermée en ces lieux emplis de souvenirs. ❝ parfait... et si quelqu'un se donnait dans l'idée d'enfermer quiconque ose pénétrer en ces lieux pour simplement s'amuser, c'est une si bonne idée... ça. ❞ soufflant longuement, sa chevelure se retrouvait ébouriffée tandis que, son regard se retrouvait perdu à l'encontre de la porte d'entrée : un cadenas, quatre numéros. devait-elle véritablement jouer à de telles futilités dans l'espoir de discerner une once de liberté ? ridicule.

— son regard se perdait au-delà, du bout de son nez et ce quelconque cadenas à code qu'elle se devait de réduire en poussière. ses doigts frôlaient les ameublements, les babioles, le moindre détail. soupirant longuement, râlant et osant pester à l'encontre du simple et unique fait qu'elle se devait de prendre part à un tel dans l'espoir de parvenir à frôler l'extérieur. ❝ numéro, numéro... numéro... numéro ! ❞ s’esclaffant, la demoiselle osait brandir un bout de papier, avec un numéro inscrit noir sur blanc. numéro : sept. le premier, d'une longue série de recherche, de doute et de plaintes en tous genres. ❝ parfait, maintenant je dois continuer à chercher comme une idiote, n'est-ce pas ? ❞ questionnement rhétorique à l'intention des organisateurs. et ce, tandis que le bout de papier se retrouvait être glissé à l'encontre d'une surface plane dans l'espoir de rassembler les autres.

— le bout de son nez se retrouvait planté au-delà des alentours. le moindre détail s'avérait être observé, tandis que les ameublements, se retrouvaient secoués et mis en pagaille. pourquoi diable, ne parvenait-elle pas à mettre la main sur le moindre numéro inscrit noir sur blanc, à l'encontre d'un papier, comme trouvé précédemment ? inspirant lourdement, son faciès se retrouvait détourné à l'encontre de la caméra. ❝ sérieusement ? est-ce que je pourrais avoir un petit peu d'aide ? juste, un petit peu ? ❞ son questionnement se retrouvait soldé d'un long instant de silence. puis, d'un soupir d'avantage longuet. sa chevelure ébouriffée, renouée sur le haut de son crâne. son corps s'agitait, de part, le mécontentement osant prendre possession de son esprit. lorsque tout à coup, l'une de ses jambes se retrouvait disposé à l'encontre de l'angle d'un ameublement. stupeur et tremblements. douleur intense. miséricorde.

— à l'évidence, la demoiselle ne semblait aucunement douée en de tels domaines et pourtant... elle osait croire en ses chances. ridiculement, une mince victoire fut célébrée tandis que, son esprit semblait sombrer en une recherche intensive, mais : inutile. rien ne désirait pointer le bout de son nez, aucun bout de papier, aucun numéro. rien. ❝ sincèrement, je vais devenir folle s'ils s'amusent à nous laisser ici, durant des heures... j'ai soif, j'ai faim, j'ai envie d'aller aux toilettes et de hurler à l'extérieur. ❞ se plaindre, seul réconfort en ces lieux. au grand damne, de la demoiselle persistant à ses côtés. ses jérémiades ne changeront aucunement la situation au sein de laquelle elles sont toutes deux coincées. ❝ est-ce que vous allez me laisser sortir si... je met trop de temps ? ❞ questionnement empli de malice, prête à cesser ses recherches afin de s'installer confortablement jusqu'à ce que ses bourreaux daignent ouvrir la fichue porte.