[ no escape ] hua

— l’annonce de cet évènement mystérieux en plein milieu de son schedule avait depuis bien longtemps éveillé sa curiosité, surtout alors qu’elle se déplace sans les autres membres des d.avenue et que ses promos en tant que soliste sont terminées depuis longtemps.
elle fronce un peu les sourcils en découvrant la pièce dédiée au tournage, ne comprenant le but de tout cela que lorsque les membres du staff lui expliquent de quoi il en retourne : un escape game. et elle sera seule pour en trouver l’issue. les lèvres pincées, elle cherche du regard les caméras présentes dans la pièce – en découvre sans surprise plusieurs. « bon, eh bien, je suppose que je vais devoir compter que sur moi même pour me sortir de là. » elle sourit un peu, fixant un objectif au hasard. « encouragez moi s’il vous plait ! » elle frappe dans ses mains comme pour se donner un semblant de courage, avant de s’atteler à la première tâche.

— son premier réflexe après avoir remarqué le cadenas est de se diriger vers l’immense bibliothèque présente là – et d’en ouvrir chaque livre, examinant leur couverture ainsi que les pages de ces derniers, avant de finalement dénicher un minuscule papier sur lequel est inscrit l’un des numéros recherchés. « eh bien en voilà un pour commencer ! » annonce-t-elle fièrement à l’assemblée, avec pour comme unique réponse le silence. le gardant alors dans sa poche, elle réfléchit un instant où un autre numéro pouvait bien être caché au sein de la pièce : les producteurs de ce genre d’émissions sont souvent bien plus ingénieux que ce que l’on pourrait penser, voir tordus, si elle s’écoutait, mais depuis le mud marathon, elle n’avait rien expérimenté encore de nouveau, trop occupée par sa tournée avec les filles. elle n’arrive pas à croire qu’elle a été désignée pour être envoyée ici parmi les trois autres : ahreum est bien plus intelligente qu’elle, haru plus débrouillarde, et naeun passe bien mieux à la caméra !

— c’est le premier escape game que hua fait, et elle doit avouer que c’est plutôt amusant, au détail près qu’entourée, ça doit être plus drôle. elle se sent un peu ridicule dans cette pièce, là, toute seule, à fouiner çà et là, un sac de vêtements pour nouvelle cible.
elle prend le temps d’en extirper chaque morceau de tissus, elle va même jusqu’à glisser ses doigts dans les longues manches ou les pans de pantalons dans le doute que l’un des précieux papiers soit coincé à l’intérieur. elle commence presque à perdre espoir lorsque finalement, un petit carré blanc semble perdu au fond du sac – visible que si tous les vêtements sont ôté au préalable. elle secoue la tête, amusée, alors qu’elle le sort d’un air de vainqueur, le présentant à la caméra. « enfin ! » dit-elle avec joie. « bon ben maintenant je dois tout ranger » un léger rire nerveux s’échappe de sa gorge, alors que la demoiselle s’affaire à remettre un peu d’ordre dans le bazar répandu au sol. .

— une fois qu’elle a enfin remis un peu d’ordre, hua inspecte d’un coup d’oeil rapide l’entièreté de la pièce. si un sac de vêtement contenait un papier, les producteurs de l’émissions ont sûrement fait de même pour cette corbeille à papiers absolument pleine à craquer. ça risque d’être un enfer à inspecter mais le jeu en vaut la chandelle ; alors elle se dirige vers cette dernière, prête à en découdre.
par précaution, elle déplie les petits papiers trop froissés, ou les grosses boules contenant plusieurs morceaux – éparpillant des déchets partout autour d’elle. finalement, après quelques minutes, l’un des morceaux mis en boule contient en son sein l’un des précieux numéros. « je le savais. » un sourire espiègle vient se pendre sur ses lèvres, avant qu’elle se redresse avec gaieté – se chargeant par réflexe, de mettre tous les papiers éparpillés de nouveau dans la corbeille : éducation oblige, dirait-elle, mais sans doute est-elle trop maniaque.

— trois papiers sont collectés et sommeillent désormais au sein de sa poche. « il ne m’en reste plus qu’un, on dirait bien. » dit-elle en souriant, observant la caméra la plus proche d’elle, planquée dans un oeillet sur un cadre accroché là. elle ne put s’empêcher de faire l’imbécile quelques secondes face à celui ci avant de reprendre de son sérieux. « on dirait bien que les meubles sont les derniers que je dois inspecter. » alors, elle ouvre les tiroirs de la commode, mets sans dessus dessous le bureau, puis l’amoure toute entière, ne perdant plus de temps à se charger de remettre de l’ordre : après tout, elle allait changer de pièce après ça. finalement, après quelques minutes de recherches minutieuses, elle finit par se résoudre à tirer les meubles comme elle peut – avant de découvrir derrière le bureau le dernier numéro scotché, bien planqué. « celui ci demandait un peu plus d’efforts on dirait bien. » dit-elle en riant, alors qu’elle se dirige déjà vers le cadenas.