[ no escape ] hua

— le cadenas enfin ouvert, la demoiselle n’ose d’abord pas s’aventurer au sein de la nouvelle pièce. sombre, avec un grésillement significatif, hua fronce les sourcils en la découvrant, ne s’attendant à rien de bon. à tâtons, elle découvre les murs abîmés qui l’entourent, ainsi qu’une multitude de fils qu’elle perçoit au toucher, retirant alors instantanément la main par sécurité. « mh. ça me semble un peu trop électrifié tout ça. » lèvres pincées, elle n’ose pas vraiment avancer bien plus loin que la simple entrée où elle se trouve, la lumière trop faible pour percevoir quoi que ce soit dans la pièce vide. « j’vais devoir allumer la lumière à tous les coups. » elle rit un peu, approche ses fins doigts des ces fameux fils jusqu’à arriver à des boîtes semblables à des interrupteurs. il y en a plusieurs : un piège se cache forcément alors. haussant vaguement les épaules, elle tente donc l’aventure, sursautant en contact de ce dernier.

— un cri s’échappe à la seconde d’entre ses lèvres alors que le courant lui remonte le long de l’échine à la lumière de l’éclair. « ouch. » un peu mécontente, une moue se glissa sur son faciès alors qu’elle cherche du regard la caméra. « je sais pas si j’ai vraiment envie d’allumer la lumière maintenant. » elle rit un peu, cachant une subtile angoisse s’étant nichée au coeur de ses yeux, espérant qu’aucun téléspectateur ne la remarque et que sa comédie fasse l’effet de poudre aux yeux. elle prit finalement son courage à deux mains, approcha l’une d’elle près du mur, avant de recevoir une nouvelle décharge ; second échec pour la demoiselle, qui ne recule pas fasse à l’adversité et tente un nouvel essai. « cette fois ci c’est forcément la bonne. » dit-elle à l’attention des caméras, comme si cette affirmation pouvait lui donner une quelconque once de courage. et soudainement, une lumière éclate dans la pièce. victoire.

— elle papillonne un peu des yeux comme pour s’habituer à la nouvelle ambiance lumineuse qu’elle vient de créer – une pièce vide est là, pour l’accueillir, avec pour quelques objets en son centre des cds éparpillés. face à ces derniers, elle ne sut quoi faire : les observe d’un air curieux, avant de les inspecter sous toutes les coutures. « je suppose que je dois former un code ou quelque chose du genre encore… »
elle passe bien quelques minutes à se tourner les méninges dans tous les sens dans l’espoir de trouver une quelconque suite logique : les organisant un peu au hasard, sans trop savoir quoi faire, avant que ces derniers ne semblent former d’eux même une suite logique : c’est ça, les premières lettres des groupes sont la solution ! ainsi, elle parvient à constituer le nom de l’émission en toutes lettres ‘NO ESCAPE’ comme ultime solution, lui permettant une nouvelle fois d’avancer au sein de l’aventure.