— l’anxiété, sans doute, et son coeur encore en émulsion semble battre contre sa tempe à un rythme trop effréné. les déclarations précédentes n’ont, sans aucun doute, aucun égal – surtout pas face à elle, qui, nerveusement, arrange les plis de sa robe dans l’attente de finalement monter sur scène. entre ses cil, elle t’observe encore de loin. tes mots résonnent encore dans l’antre de ses pensées. ils ont une chaleur douce, frémissante comme des braises encore ardentes réveillées après avoir sommeillé sous les cendres. ça avait été évident. pour toi aussi, sans doute. cette déclaration mutuelle, teintée des écorchures encore à vif des évènements, alors que la demoiselle se raccroche (encore) un peu plus à tes propres mains. il n’y avait qu’une chanson qu’elle pouvait te dédier – une seule. et alors que la lumière épouse son visage, que les premières notes de musiques résonnent, il n’y a que son sourire pour toi qui demeure en son visage. elle te regarde, hua. elle te voit. de la même manière que tu l’as vue – avec force. conviction. sincérité.
« I had a dream I got everything I wanted Not what you'd think And if I'm bein' honest It might've been a nightmare »
sa voix glisse, le piano en seul fond sonore. elle vibre au gré des paroles – se laisse emporter, ces déchirures du quotidien, ces plaies acerbes qu’on laisse parfois s’infecter, se propager : cette envie du plus, ce besoin du bien, cette tristesse du trop –
« But when I wake up, I see You with me »
ses paupières s’entrouvrent finalement pour t’observer, une fraction de seconde seulement – un sourire qui s’esquisse à la manière du fusain, effacé de ses doigts sous l’émotion :
« And you say as long as I'm here, no one can hurt you Don't wanna lie here, but you can learn to If I could change the way that you see yourself You wouldn't wonder why you're here, they don't deserve you »
hua si petite, et si grande à la fois. elle a vieilli sous ton regard, tes conseils, ton amitié (ta confiance, aussi). elle ne veut pas pleurer. pas maintenant (pas après tout ça) ; ce qui ne reste de tristesse ne sont que des réminiscence de ces tracas étouffés par le temps et votre union. elle n’est plus seule. (quelque part elle ne le sera plus jamais) elle s’oublie un instant dans ton regard, ce sourire qui sache la mélancolie qui tend à s’incruster –
« If I could change the way that you see yourself You wouldn't wonder why you're here, they don't deserve you »
sa voix claire entame finalement le dernier verse – elle glisse, refuse de se laisser transpercer par l’émotion : ne reste gravé sur ses traits que ce bonheur de t’avoir à ses côtés en aquarelle pastel, édulcorée dans l’étirement progressif de ses lèvres alors que la chanson touche à sa fin.
« merci pour tout ahreum. je sais que ça n’a pas été facile. j’essaierai de rendre ça un peu plus supportable. je t’aime. »
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