Choe Iseul : Ju Jang Mi. Yeong Jin Seon : Gong Gi Tae.
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Mar 5 Juil - 15:40
Son regard se posa sur la demoiselle qui était sa partenaire pour cette mission. Elle serait celle qui lui rendrait la réplique et il était plutôt détendu à cette idée, parce que s'il ne prétendait pas à se lancer dans une carrière d'acteur, au moins il était en face d'une ancienne trainee de la Flow, donc une nana qu'il connaissait de nom, tout du moins. Il posa ses mains sur ses épaules pour improviser un court massage alors qu'il la guidait jusqu'à la porte. « Je serai juste derrière. J'espère que je ne vais pas trop te manquer. » Il plaisanta, tout en souriant et en lui fermant la porte au nez. Il traîna des pieds pour s'allonger sur le canapé. Il ferma les yeux, et il enfila le rôle de son personnage : Gong Gi Tae.
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Driiiing. Le son de la sonnette. Un soupir s'échappa de ses lèvres, alors qu'il se massait la nuque tout en marchant en direction de la porte. Ses yeux plissés n'étaient pas encore habitués à l'obscurité, mais d'un geste machinal son index parcourut le cadre digital où il tapa le code qui déverrouillait la porte. Il se retrouva en face de Jang Mi et laissa échapper un « ...Qu'est ce c'est ? » Mais il était trop tard et elle se ruait déjà à l'intérieur de son appartement.
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Mar 5 Juil - 20:52
Lisant le script pour la énième fois, un sourire amusé flottait sur les lèvres de la demoiselle, laissant deviner à quiconque l’observant même sans être un fin détective que le passage lui plaisait. Le drama n’avait pas connu la popularité escompté, pour autant, il était fidèle au registre auquel il appartenait sans y apporter une lourdeur qui le rendrait ennuyant. C’était une comédie romantique qui bouleversait les standards en proposant des thèmes plus actuels, sans pour autant s’imposer comme un incontournable. « Tu me manques déjà » souffla-t-elle d’un ton railleur pour détendre l’atmosphère, pour oublier en l’espace d’un instant qu’ils étaient de retour dans cette compétition. Parce qu'il était là, elle se sentait moins nerveuse. La présence de Jin Seon la rassurait d'une certaine façon. Inspirant profondément, elle se glisse dans la peau de cette drôle de demoiselle, Ju Jang Mi.
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Abusant de la sonnette, appuyant sur l’interrupteur dès que le ressort rebondissait. Elle ne s’arrêta pas. Et lorsque la porte s’ouvrit, un sourire narquois étira les lèvres de la demoiselle qui, sans attendre l’invitation à entrer du propriétaire des lieux, pénétra dans l’appartement en courant et s’éclaffant. Levant le bras pour afficher avec une fierté étrange, ce sac plastique noir qu’elle avait apporté, Jang Mi traversa le salon d’une démarche qui trahissait son état d’ébriété, et sa voix des plus nasales à souhait confirmait qu’elle n’était pas in her right state of mind : « J’ai acheté des ramens puisque je n’avais rien à manger ! ». Où ? Elle ne le savait déjà plus. Combien ? Elle se souvenait même plus de la tête du caissier. La seule chose dont elle se souvenait, c’était qu’elle devait revenir ici, chez lui.
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Mar 5 Juil - 21:23
Il trottina derrière la jeune fille qui s'avançait dangereusement à l'intérieur de son domicile. La façon dont elle se dandinait tout en levant les bras, tenant son sac en plastique comme s'il s'agissait d'un trophée, il devina qu'elle n'était pas dans son état normal. Mais il était légèrement agacé de la situation, et supportait assez mal qu'elle vienne s'inviter chez lui, que ce soit pour déguster ses ramens, son kimchi ou ses pâtes carbonara. Il empoigna son avant-bras et la fit pivoter pour qu'elle se retrouve en face de lui, faisant ainsi voler les mèches de la demoiselle autour de son visage. Il laissa échapper un soupir tout en roulant des yeux. Il tentait de trouver un raisonnement logique dans son comportement, mais rien ne lui venait. Il n'avait que ce goût amer en travers de la bouche. « Tu es partie comme si tu n’allais plus jamais me revoir, pourquoi es-tu revenue ici ? » Ses doigts se détendirent et libérèrent le poignet de la jeune fille. Et sa deuxième question, celle qu'il n'osait pas poser, c'était pourquoi est-ce qu'elle venait s'incruster chez lui alors qu'elle était complètement ivre ?
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Mar 5 Juil - 21:47
Jang Mi poussa un gémissement plaintif lorsqu’il lui attrapa brusquement le bras, fronçant légèrement les sourcils avant qu’un sourire amusé n’étirer ses fines lèvres et fasse disparaître sa mine tantôt maussade par l’attitude de l’hôte. C’était un grincheux qui subissait gratuitement son humeur du soir, un grincheux qui lui avait malgré tout ouvert la porte et qui devait certainement le regretter. « Tout le monde à ce genre de jour » commença-t-elle d’une voix légèrement plaintive mais qui se voulait d’une certaine façon aguicheuse en allongeant les dernières syllabes de sa phrase. Elle cherchait la compassion du jeune homme, sa clémence aussi bien dans son regard que dans ses gestes. Du moins, elle n’espérait pas tellement de lui, après tout il était ce fameux et froid Gi Tae. « Ce jour où tu détestes particulièrement rester tout seul » confessa-t-elle sans attendre qu’il ne devine quel genre de journée elle pouvait faire allusion, et cela, sans perdre le sourire. Sourire, pour ne pas pleurer. Ses larmes, elle les avait noyés dans ces briques de soju après avoir découvert que celle qu’elle considérait comme sa petite sœur lui avait volé son petit-ami, et que son crush était un dandy qui faisait payer ses mots séduisants. Pourquoi devait-elle pleurer déjà ? Jang Mi n’en était pas certaine, mais une chose était sure. Elle ne voulait pas passer la soirée seule à ressasser ce qu’elle avait vu. Alors elle était là, pour ne pas être seule. Il était le remède à sa solitude, il représentait un petit havre neutre. Elle ne l’aimait pas particulière et ne le détestait pas non plus, juste que leur sort avait été scellé, par la faute de monsieur.
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Mar 5 Juil - 23:46
Nerveusement, il se mordilla la lèvre inférieure en songeant à l'air stupide qu'arborait la jeune fille. Et à ce moment, il aurait tout fait pour le faire disparaître de sa vue. Il ne méritait pas qu'elle vienne le tourmenter, déranger sa petite vie calme. Une ride apparût sur son front alors qu'elle lui expliquait qu'elle ne voulait pas être toute seule. Mais qu'est ce que ça pouvait bien lui faire ? Il n'était pas son baby-sitter, et il supportait très bien la solitude. « Je n’ai jamais ce genre de jour » Il répliqua alors que sa tête bougeait de droite à gauche pour appuyer sa parole. Un rictus d'énervement commençait à s'afficher sur son visage alors qu'il soulevait de nouveau les sourcils, avec un air mi-surpris mi-agacé. Il n'avait pas besoin de faire le parasite chez les autres quand il n'avait pas le moral. Quel âge avait-elle pour ne pas réussir à supporter la solitude ? Il s'imaginait qu'elle dormait sans doute avec une veilleuse et qu'elle s'endormait en serrant une peluche dans ses bras.
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Mer 6 Juil - 0:03
Lâchant un soupire, elle acquiesçait à la déclaration de Gi Tae. Il venait de la contredire et pourtant, elle acceptait l’idée que ce genre de jour, il n’en avait jamais goûté l’amertume. « Tu n’en as probablement jamais eu » dit-elle en se tenant à peu près droite, ancrant son regard dans le sien comme pour se concentrer, avant d’ajouter sur un ton moqueur et lui crachant délibérément à la figure son haleine d’ivrogne : « Monsieur le Déchet qui ne laisse même pas sa mère rentrer. » Pesant sans aucune retenue chacun de ses mots, insistant bien sur le mot déchet car c’était bien ce qui caractérisait de mieux le jeune homme. Une ordure qui avait chassé sa mère froidement, elle en avait été témoin et même choquée. Sa fermeté, sa sévérité, digne d’un fils pourri qui de sa blouse blanche impeccable accueillait ses patientes avides de parfaire leur apparence extérieur, pourrissait de l’intérieur. Approchant son visage du sien tout en débitant sa ligne, réduisant la distance qu’il y avait entre eux d’un simple pas, Jang Mi toisait sans peur Gi Tae avant de se plier de rire et s’éclipser vers la cuisine. Elle, qui habituellement subissait les caprices de du jeune homme, venait d’envahir son espace vital et de le violer sans conteste. Ce précieux espace qu’il refusait à quiconque de pénétrer, pas même sa tendre et chère mère. Dieu qu’il était cruel et sans pitié, d’une précision presque chirurgicale il semblait prendre plaisir à blesser les gens, lui le chirurgien. S’en sentait-elle privilégiée pour autant ? Pas vraiment, elle avait l’esprit bien trop embrouillée.
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Mer 6 Juil - 0:29
Il se mit à loucher sur le visage de Jang Mi qui se rapprochait du sien alors qu'elle lui crachait son poison en pleine figure. Dans un mouvement de recul, ses yeux se fermèrent et il coupait sa respiration. En plus de devoir lui infliger son expression d'ivrogne, elle lui imposait son haleine fétide. Il détourna doucement son visage du sien pour tenter d'oublier les effluves de soju qui lui amenaient les larmes aux yeux. Il grinça des dents lorsqu'elle l'insulta de déchet . Elle ne se rendait pas bien compte qui était le vrai déchet dans cette histoire. S'il y avait bien quelqu'un qui méritait d'être mis dehors, sur le trottoir, c'était elle. Pas lui. « Argh, l’odeur de l’alcool. » Il laissa échapper alors qu'il amenait sa main à son nez.
Mais il n'avait pas le temps de songer à son pauvre odorat que la jeune fille se jetait déjà dans sa cuisine. Il la suivit du regard, les mains dans les poches. Il ferma de nouveau les yeux, et un long soupir vint soulever son torse, alors qu'il observait le plafond en songeant à la façon dont il allait la jeter dehors.
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Mer 6 Juil - 19:56
Manquant de se ramasser, elle finit quasiment à quatre patte sa course mais elle ne le réalise pas, obsédée par l’idée de cuisiner les ramens qu’elle avait acheté. Ouvrant une porte d’armoire de cuisine, elle gémissait doucement. « Marmiite … ? » chontonna-t-elle d’une voix caressant sans peine les aigues, tandis que les traits de son visage s’étiraient pour afficher sa déception. Pas de marmite ici, où est-ce qu’elle pouvait bien se cacher ? D’un battement de cil, elle retrouvait son sourire béat et continua sa chasse au trésor, comme un enfant à paques qui cherchait désespérément ses petits œufs de chocolat. Se relevant trop brusquement, elle faillit de nouveau se fracasser contre un placard, mais elle se rattrapa avec tout le naturel qu’il était possible de faire et elle l’ouvrit le regard empli d’espoir. En une fraction de seconde, elle tira une mine accablée en constatant l’absence du précieux bien. Lunatique, bipolaire, ivre surtout, elle ne retenait plus ses sentiments et exprimait ouvertement ces émotions – aussi éphémères soient-ils – qui la frappaient. « Où est-ce que tu te caches ? » chouina-t-elle, espérant presque que la casserole ait pitié d’elle et se manifeste d’elle-même. La faim n’était pas ce qui lui torturait l’estomac, elle devenait juste obsédée par l’idée de manger ses pâtes frisées typiquement asiatique. Et puis, c’était son excuse, son prétexte à envahir cet endroit qui ne lui appartenait pas, pour défaire la solitude qui lui était promise si elle retournait chez elle.
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Ven 8 Juil - 20:08
Il détourna son visage vers la chose sautillante qui ouvrait ses placards un par un. Il contourna l'îlot central de sa cuisine qui lui servait aussi de bar, et ses doigts pianotèrent la surface froide. Après un certain moment de lassitude, il longea le plan de travail, et ses jambes se plièrent pour pouvoir arriver à hauteur de la demoiselle. Il avait l'impression d'être face à une enfant : il devait s'accroupir pour capter son attention, et il devait parler fort pour la gronder. Bientôt, il devrait lui confisquer sa peluche préférée pour pouvoir se débarrasser d'elle. « Je suis désolé, mais est-ce que tu peux t'en aller, s'il te plait ? » Il n'essayait même plus de dissimuler son ton agacé. Il avait déjà le sentiment qu'elle avait usé de son temps, et il songeait déjà à des vengeances particulièrement vicieuses. Appeler l'ex-petit-ami de la jeune fille, par exemple. Ce serait humiliant, certes, mais il n'était pas connu pour faire dans la dentelle alors il ne se sentait pas prêt à faire une exception.
Mais le destin s'acharnait sur lui, car à peine il avait fini sa phrase que les mains de la jeune fille disparaissaient à l'intérieur du placard et ressortaient en tenant la sacro-sainte marmite. Voilà donc ce qu'il allait devoir confisquer pour que sa jeune interlocutrice ayant prouvé son extrême immaturité cesse de lui pourrir la vie. Bien bien.