SHIN SEOK & BAE JINYOUNG PARCOURS

Le voilà - cloué au sol. Bien vite, accroupis. Les mains glissées au travers de sa chevelure décolorée, légèrement secouée et ébouriffée. Frustré, paniqué. Haïr son camarade et fervent ami fut sa première préoccupation. Pourtant, c'est finalement planté aux côtés d'une large porte à l'allure étrange qu'il se retrouvais à l'encontre du sol. Immobile.  « Je t'abandonnerais à la première occasion, pour sauver ma peau. Sache-le. » Les mots s'avéraient être emplis de sincérité. Il prendrait la poudre d'escampette dès qu'une chance lui serait offerte. « Mains dans la main, sinon rien. » Sa main fut tendue, que son ami l'intercepte ou non - son choix déterminerait l'avancée de ces innombrables péripéties qui les attendaient. Il était sûr de lui, ils devraient traverser ces premiers instants, mains dans la main. Liant leurs pas, leurs cris, leurs peurs et leurs gestes. Jusqu'à ce que la sortie ne les séparent.

Soupirs longuets, tandis qu'il se redressait (difficilement, mais sûrement). Ils se retrouvaient tous deux proches, l'un de l'autre. Collés. Il s'accrochait à son ami, d'une manière semblable à un chérubin à l'instar d'une figure maternelle. Ils pénétraient alors, au sein de l'antre. Noir. Les pupilles dilatées, ses paupières s'agitaient alors, mais. Rien. Il faisait cruellement noir et l'ambiance lui glaçait le sang. Pour sûr, il débutait ses vocalises d'une manière douce et simpliste. Son corps se heurte à d'innombrables objets et ameublements. Sans la moindre idée de ce qui sera en mesure de pointer le bout de son nez. « Sur ma vie, le premier monstre qui ose se pointer... Il se mangera un pied-bouche. » Bien vite - les propos que le garnement venait de dévoiler si fièrement, furent évincés. Lui, si fier. Présentement au sol, accroupis. À nouveau. Il venait tout juste de heurter un énième objet et le sol semblait être son meilleur ami. « Saoulé. » Souffle-t-il. Mélodie chantonnée se laissant entendre. Peur.

« Pardon ? Qu'est-ce, que ? » Le corps du blondinet fut tiré, entraîné à l'instar de ce sol. Pourquoi diable, son camarade s'amusait-il à le saisir de la sorte ? Le postérieur douloureux, ses guibolles flageolantes et son regard empli de questionnements. Geste soudain et virulent, il ôtait la pression de son ami à l'encontre de ses chevilles afin de se redresser. Se tenir debout (difficilement, mais la tentative s'avérait être courageuse). La mélodie se faisait entendre, la voix masculine présente s'approchait dangereusement des deux protagonistes emplis de ridicule. Coincés, au travers d'une pièce noirâtre. Le blondinet courait alors, de part et d'autres de la pièce afin de mettre la main sur une quelconque porte qui serait en mesure de les faire fuir. « Bouge, bouge, bouge. » S'enquit-il de répliquer, tandis qu'une porte se retrouvait grande ouverte. Qu'importe ce qui les attendait, il favorisait la fuite, plutôt que tout bonnement mourir d'effroi.

« Génial... » Petite tête blondinette, dissimulée à l'encontre de son ami. Simplement son regard, est discerné au-dessus de l'une de ses épaules. Il se maintient tout juste, derrière lui. L'esprit de la pièce s’avérait être complètement différent. Pourquoi diable, s'étaient-ils enquit de pénétrer en ces lieux ? Lequel, semblait être le meilleur ? L'homme, la demoiselle ? Soupir longuet, soldé d'un hoquet de surprise et d'un cri. « Je te connais, toi ! » L'index pointé à l'égard de la demoiselle, dont les réactions s'avéraient être évidentes. Aussitôt, avaient-ils frôler ses côtés qu'elle s'agitait. Hurlant alors, ses fidèles paroles qui avaient été directement tirées de ces productions cinématographiques. Armé de courage, il mimait l'idée de désirer s'attaquer à la demoiselle. Et ce, à l'aide de ses longues guibolles. L'idiot, complet. « Juré, même pas tu viens, la moche. »