no escape → hyeji

fausse écho d'un concert, l'espérance l'ayant emmenée à croire en cette nouvelle, jusqu'à l'entraîner dans ce guet-apens. aussitôt, les portes se refermèrent derrière elle, la bloquant dans une pièce sens dessus-dessous avec, pour seule indice... rien du tout. si ce n'était l'incompréhension se lisant sur son visage. ils n'allaient pas la laisser ainsi, toute seule, n'est-ce pas ? alors hyeji s'assit sagement sur l'un des fauteuils mis à disposition dans cette pièce, et attendit patiemment qu'une personne vienne la rejoindre, en vain. jusqu'à ce qu'une voix se mette à résonner dans cette pièce, provoquant un léger sursaut de la part de l'artiste, avant qu'elle ne daigne prêter entière attention au message porté par cette annonce. il n'y avait donc pas pour un concert qu'elle fut conviée, mais bien pour participer à un escape game. très bien. elle n'en avait jamais fait, et devait certainement être vraiment nulle pour trouver les indices, mais pourquoi pas. prêtons-nous au jeu. de toute façon, elle n'avait guère le choix n'est-ce pas ? à moins d'attendre que le chronomètre n'arrive à son terme. dommage, hyeji est une compétitrice dans l'âme.

et c'est presque aussitôt qu'elle trouva un premier chiffre dans une corbeille rempli de papiers. indice flagrant, presque donné de la part des maîtres du jeu. mais suffisant à booster l'ego de la jeune femme, et l'inviter à continuer. ce qu'elle fit. naviguant de part et d'autre de la pièce à la recherche d'un autre lieu où pourrait se réfugier un second chiffre afin de déverrouiller le cadenas de la porte de sortie. ses yeux balayant la pièce, elle tenta sa chance ici et là en vain avant de porter son attention sur les différents meubles, se doutant que peut-être quelque chose devait bien y être cacher. alors elle essaya sa chance et ouvrir chaque tiroir dans l'espoir de voir un deuxième bout de papier. rien dans le bureau, celui-ci vide d'indice. elle passa donc à la table de chevet, celui-ci connaissant le même sort.

le tiroir fut mis à nu, mais rien. elle s'accroupit alors, supposant qu'éventuellement, quelque chose pouvait être caché sous ladite table de chevet. rien. derrière ? toujours rien. alors elle marcha ailleurs, tentant sa chance vers le fauteuil sur lequel elle était assise un peu plus tôt. elle enleva les coussins, les jetant derrière elle avant de plonger sa main dans le pli de l'assise. nada, encore une fois. dans un maigre doute, la coréenne ramassa les coussins et tenta de fouiller à l'intérieur. elle se doutait de la futilité de son geste, mais hyeji ne pouvait ignorer ce doute persistant dans sa tête. alors, pour se rassurer, elle tenta. cela ne lui coûtait rien, après tout. peut-être une perte de temps non négligeable, mais c'était toujours une chose en moins à fouiller. et comme elle s'en doutait, cette recherche n'avait abouti à rien. peut-être le canapé ?

elle répéta alors le même processus, fouillant à l'intérieur des coussins, tentant de dénicher ce qu'il y avait à dénicher dans le creux de l'assise. et encore une fois, cette recherche s'avéra futile. dans un soupir, elle se redressa puis, inspirée par ces bons vieux films d'action, la coréenne commença à fouiller derrière les quelques peintures accrochées au mur et jonchant le sol. si les maîtres du jeu avaient réfléchi de la même façon qu'elle, il y avait peut-être une chance à ce qu'un chiffre lui apparaissent. et vu la dizaine de tableau éparpillé ici et là, il y avait peut-être une chance. c'est donc confiante qu'elle usa de patience pour analyser chaque tableau, face avant et arrière et ce n'est qu'une fois arrivée au dernier qu'elle se rendit bien vite compte que, peut-être, elle ne devait plus jamais retenter un escape game de sa vie. car encore une fois, elle sortit bredouille de cette recherche.

hyeji commençait presque à regretter son livre qui l'attendait sagement à la maison. mains posées sur ses hanches, sa nuque fit un mouvement circulaire avant qu'elle n'ouvre de nouveau les yeux, ses onyx glissant de part et d'autres de la pièce avant de donner une chance au meuble restant. sans grande conviction, elle s'avança vers lui et commença à répéter le même processus. les tiroirs vidés, les placards connaissant ce sort eux aussi. puis regarda sur chacun des côtés en vain, jusqu'à-- oh miracle. un chiffre ! son cœur manqua un battement lorsque ses yeux se posèrent sur le petit nombre indiqué sur le papier. bon sang, elle était presque rendue à ne plus y croire ! aussitôt, ses doigts se saisirent du morceau de papier pour le garder précieusement dans la poche de son jean avant de continuer à fouiller le reste de la pièce, satisfaite de cette petite victoire.