coquillages et crustacés ; team yang, les plus beaux
— le cap ferrat. bien connu du jeune garçon – en rappel aux multiples vacances organisées pour divertir des gamins croisant à peine le regard de leurs parents ; semblant de surprise, divertissement familial masquant une certaine solitude plombant les gosses, qui bientôt négocient pour ramener toute une bande d’amis, avant de simplement décliner les invitations – car l’été ne doit pas être synonyme de pluies et d’averses, aux yeux du garçon aux cheveux d’or. la réflexion était sûrement similaire pour toi – toujours en était il qu’il n’était pas revenu depuis ses seize ou dix sept ans. le soir épouse déjà la courbe de l’horizon et l’ocre du soleil qui surplombe encore le ciel d’azur annonce la nuit blanche de france que vous connaissez bien. dernière soirée du voyage – le sol français bientôt comme un vague souvenir, conclue par cette soirée de la haute, où le champagne coulera sûrement à flots. depuis la chambre d’hôtel, presque fins prêts – ses doigts jouent avec la chaîne qui tombe le long de sa clavicule, tandis qu’il attend patiemment que le live se lance. vous m’entendez ? ça fonctionne bien ? son regard capte la caméra avec aisance, laisse un sourire vague, un peu fatigué par les changements de fuseaux horaires constants – attendez, j’vais appeler mon frère. gabriel ! dit-il en se tournant vers la salle de bain. viens me rejoindre ! quelques syllabes de français dispersées dans l’espace avant d’enchaîner de nouveau sur du coréen, alors qu’il se déplace un peu sur le lit pour te laisser de la place. il est vingt et une heure trente ici, et chez vous, il est quelle heure ? son regard peine à capter la multitude de commentaires qui défilent le long de l’écran, qu’il ajuste du bout des doigts. < >on a une soirée dans un peu moins d’une heure, du coup on voulait en profiter pour discuter avec vous, même si ça ne va pas durer longtemps, vu qu’on ne peut pas vous emmener. en réalité, s’il pouvait repousser la venue de cette masquerade dont il n’a que trop l’habitude, ça lui conviendrait même mieux.
(c) SIAL; icon kawaiinekoj
Invité
Invité
Lun 21 Oct - 19:12
|
coquillages et crustacés ; team yang, les plus beaux
— Ça sent la mer et l'enfance. C'est comme ça - infusé de souvenirs aux coins des rues, et d'un sourire au coin des lèvres ; Gabriel en rit un peu, lorsqu'il regarde l'hôtel luxueux dans lequel il se tient, alors que même pas cinq-cent mètres plus loin, s'érige la maison de vacances familiale. La ville grouille de souvenirs d'enfant qui dévale les pavés sous un regard courroucé parfois, sous cette turbulence - c'était alors l'illusion de la famille unie, mais on s'y ennuyait, dans la famille Yang, on s'y ennuyait et parfois même on s'y sentait seul, malgré les visages alentours. Alors, dans ces rues gorgées de soleil, Gabriel il n'a pas remis les pieds depuis presque une dizaine d'années - pourtant ça ne lui déplaît pas de les redécouvrir en compagnie de lui, en particulier.
Raphaël, on aurait pas cru le voir se tenir à ses côtés deux semaines sans qu'ils finissent par s’entre-tuer ; et pourtant Gabriel s'avoue heureux d'avoir vécu cette aventure à ses côtés. Y a une odeur de fin qui la touche au crépuscule - le ciel s'embrase et emporte dans ses cendres leur voyage qui s'éteindra avec la fin de la nuit ; et il emporte avec lui quelques souvenirs à ramener à Séoul, la mer, l'été, le soleil puis aussi le sommeil (lui qui lui manque toujours au quotidien).
Et pour un dernier ornement à la parure du voyage, se prépare une nouvelle soirée - alors Gabriel se prépare aussi, traînaille comme à son habitude dans la salle de bain qu'il occupe maintenant depuis peut-être un peu trop de temps ; toujours à trouver une dernière touche à apporter à la coiffure, un détail du visage à rectifier, petit plaisir de l'existence dans le fait de s'apprêter. Pourtant puisqu'il entend sa voix, il devra bien quitter son refuge.
"J'arriiiiive !"
Qu'il claironne, apportant ainsi la touche finale à la chevelure d'argent. Fin prêt et le sourire au lèvre, il rejoint son frère sur le lit, et offre un geste de salut à la caméra, et laisse Raphaël bavarder un peu, le regard fixé sur les commentaires.
"Au pire, on arrivera en retard pour une entrée remarquée."
Il rit, soulève un sourcil, n'est pas sérieux pour autant - quiconque le connaît sait toute l'importance qu'il accorde à la ponctualité, jamais en retard, même pas d'une minute.
"C'est notre dernière soirée avant de rentrer, d'ailleurs ! Je trouve ça plutôt cool qu'on soit en France pour la fin du voyage, j'sais pas ce que t'en pense, Raph' - mais j'avoue que j'ai plutôt hâte de renter en Corée."
Et il sait, connaît les fans coréennes qui n'attendent que des les voir de retour au bercail, à nouveau, sur leur territoire et dans leurs habitudes - pour les plus assidues, les suivre dans certains schedules qu'elles connaissent désormais par coeur ; Gabriel ne s'étonne plus de les voir l'attendre face aux locaux de la MBS, tous les jeudis.