[no escape] bae hanaé

plus qu’un chiffre à trouver et la précipitation se fait ressentir, elle n’a aucune idée du nombre de minute qu’elle vient de passer à chercher les chiffres. ça lui a paru assez rapide, elle est peut-être dotée d’un sixième sens qui lui permet de trouver / ressentir les chiffres lorsqu’ils sont près d’elle. elle se sent soudainement transporter par le jeu et l’idée de pouvoir mettre la main dessus la hante. elle se met alors à fouiller une énième fois des endroits qu’elle a déjà visité, se dit qu’elle a peut-être manqué quelque chose mais rien. alors elle se concentre quelques secondes, s’arrête pour réfléchir. généralement, on cache facilement un petit objet en dessous d’un grand. la taille imposante détourne l’attention. elle se met alors à reculer la table basse au milieu de la pièce, persuadé de pouvoir y trouver le dernier ci-dessous et. et te voilàààà.

les quatre chiffres en sa possession, elle tente plusieurs combinaisons avant de tomber sur la bonne et de pouvoir – enfin – s’extirper de la pièce. pour autant, le jeu ne semble pas s’arrêter ici, ce serait beaucoup trop simple sinon. et pour compliquer un peu plus la chose, la lumière a complètement disparu, hanaé traverse un couloir totalement sombre. malheureusement, elle n’est pas dotée de yeux de chat et ne voit malheureusement pas dans le noir. heureusement, elle n’a pas bien peur du noir, n’a jamais été du genre à avoir besoin d’une veilleuse pour dormir. au contraire, le noir lui était nécessaire pour trouver sommeil. enfin – le sujet n’est pas là. sa main se plaque contre le mur et elle avance par partit pas, elle cherche en faisant des cercles avec ses bras pour pouvoir tomber sur l’interrupteur et, enfin, après quelques secondes – la lumière fut.

soupir de soulagement, elle se trouve alors au milieu d’un studio d’enregistrement. un peu en fouillis, elle tente d’avancer mais plusieurs CDs lui barrent la route, habillant le sol de leur présence qui n’a guère lieu d’être. curieusement, elle tente de comprendre l’énigme qui se confronte à elle. qu’est-ce que je suis censé faire de tout ça ? sourcils haussés, elle se doute bien qu’il s’agit là d’un code secret qu’elle doit déchiffrer – c’est bien ça, le but depuis le début ? comprendre, déchiffrer, hanaé qui se prend pour sherlock holmes quand elle interfère les places de chaque CD. souvent, il suffit de prendre la première lettre des mots et d’en faire un. alors elle cherche pendant plusieurs minutes jusqu’à tomber sur celui qui fait le plus de sens à son goût : no espace qu’elle entre aussitôt dans l’ordinateur et, un appel est lancé. 15 mai 99. qu’elle répond lorsque l’interlocuteur semble s’intéresser à sa personne avant de lui offrir l’opportunité d’un live solo sans aucune musique ? elle accepte. c’est toujours mieux que rien.

après avoir fredonner les paroles du refrain d’une célèbre chanson suite à l’opportunité de pouvoir montrer ses talents de chanteuse accapella, elle se balade dans les couloirs du studio, plus aucune activité qui ne semble arriver. peut-être est-ce la fin du jeu ? elle doit donc trouver la porte de sortie et rejoindre la civilisation, non ?
un bruit curieux attire cependant son attention, le visage qui se tourne sur une personne se précipitant en sa direction. le palpitant s’accélère pourtant elle reste immobile, incapable de faire le moindre mouvement. hanaé du genre à s’effrayer d’un rien sans pouvoir contrer la chose : elle subit, révélant plusieurs aspects de sa personnalité, finalement.
et quand l’individu gagne sa hauteur, elle n’a pas le temps de distinguer les paroles qui lui sont dites, elle capte seulement la clef qui lui est glissée dans la mains et on la pousse à rejoindre une nouvelle pièce.

depuis l’haut-parleur, des indications lui sont données. attentive, elle écoute ce qu’on lui raconte, souhaite à tout prix s’évader de ce jeu qui ne semble pas avoir de fin. l’une des clefs en mains, il ne lui reste donc plus que deux autres à trouver dans la pièce pour pouvoir ouvrir la grande porte lui faisant face.
la première étape s’étant plutôt bien passée pour elle, elle espère ne pas trop mettre de temps sur celle-ci. naturellement très attentive aux détails, elle se dit qu’elle n’a qu’à se concentrer et réfléchir pour pouvoir trouver les cachettes.
elle balaye du regard les meubles : rien en surface. elle devra donc creuse un peu plus pour trouver quelque chose. cependant, pour le moment, elle fait le choix de chercher sans réellement le faire. la première étape de sa mission consistant en une analyse de l’endroit.