être la plus cute, tuer haru, macaron queen, haru waifu, haru simp
nom de scène :
big booty princess, best waifu, sexy master, lumière de ma vie
occupation :
actress (voler les cœurs ♥ surtout ceux de gentils garçons innocents et un peu paumés de la vie qui ressemblent trop fortement à un chiot. faire tomber haru un peu plus chaque jour. tuer avec sa cuteness.)
avatar :
minatozaki pretty sana (sexy cutie que demander de plus ?)
Let the demon sing me a lullaby Pour être tout à fait honnête, Eiko a pas mal d’attentes lorsque le classement est dévoilé, se disant qu’entre les acrobaties au plafond qu’elle a exécuté et la danse en couple au sol qu’elle avait travaillé jusqu’à l’épuisement, elle réussirait à obtenir une belle appréciation du public. Mais visiblement non, toujours pas… Grandement amère et désabusée de voir que pas une fois elle ne s’est élevée à la première moitié du classement quand cet autre ne l’a pas quittée, le désarrois se peignant brièvement sur son minois avant qu’il ne soit remplacé par un sourire triste. Elle ne devait pas se laisser aller ici. Elle n’en avait pas le droit, constamment filmée et à l'affût du moindre faux pas. Craquer n’était pas une option. S’énerver non plus, indifférente à la déco d’halloween qui les avait accueilli tantôt dans leur maison de fortune, détestant cette fête plus que de raison. Prise d’un mauvais pressentiment, alors que ses orbes se perdent entre deux toiles d’araignée, le thème énoncé ne faisant que le confirmer. Comment bien l’achever. Lui demander de danser avec des citrouilles et embrasser des osselets. Elle en aurait ri, si elle n’était pas à ce point acculée, se contentant de faire la queue pour tirer son sort parmi les derniers.
La chanson… Elle ne la connaît pas. Pas du tout même, feignant pourtant surprise et contentement à l’écran. Tout ce qu’elle retient, c’est qu’elle est du groupe dont fait partie Naoki, et ça… Ça ne l’énerve que d’autant plus. Serait-elle jugée par lui aussi ? Se rirait-il d’elle derrière sa télé ? Elle ne pourrait le supporter, ses doigts tremblotant alors que le papier était légèrement froissé, le focus heureusement passé sur la personne suivante. Cette performance… Ne serait décidément pas plus pour elle une chance de briller. Et elle commence à se demander ce qu’elle fait ici et pourquoi elle s’est donné le pouvoir de voir son rêve d’enfant ainsi piétiné de nouveau. Elle n’en peut plus.
Les heures s’égrènent mais aucune idée ne vient illuminer son esprit, la chanson trop lente pour danser et le thème que trop présent, obligée de partir sur du zombie sans que ce soit pour le coup une surprise. C’est ce qu’ils s’attendraient tous à voir sans en être émerveillés. Ça la saoule. Alors elle se décide à écouter plutôt les paroles et le sens de cette chanson plus que le reste, ces dernières la touchant bien plus. Ne parlaient-elle pas d’elle au fond, qui se débat chaque jour tout en ayant l’impression de faire du sur place, coincée dans la peau d’une autre à toujours reproduire les mêmes gestes et expressions ? Mais comment mettre ça en scène tout en restant dans le thème spooky ? Elle ne sait pas. Elle a envie de faire ce qu’elle aime. Ce pour quoi elle est douée. Et elle a peur de sortir complètement du sujet demandé mais… Elle prend le risque. Elle n’a de toute façon fait que se ramasser tout du long alors au pire… Rien n’y changerait.
La scène plongée dans le noir, c’est l’écran mural qui s’illumine derrière la scène, devenant vieux parchemin vierge bientôt tâché d’encre et de larmes alors qu’une main invisible semble y inscrire des phrases, comme un journal intime.
Life has no meaning. We keep running... without knowing where we are going. And in this frantic race, we lose our humanity.
Un spot vient alors illuminer sur le côté gauche de la scène une jeune courtisane voilée n’étant autre qu’Eiko, entrain de jouer le début de la mélodie au gayageum, les doigts habiles mais le regard morne. La scène se pare alors peu à peu de lumière, au fur et à mesure que les différents figurants défilent pour venir s’installer à une table pleine de victuailles à droite, portant tous des costumes anciens de hauts fonctionnaires, sauf celui du centre, habillé de l’habit rougeoyant du roi. Leurs rires sont gras et leurs sourires pervertis, le souverain cognant durement du poing sur la table pour lui daigner d’arrêter son numéro, lassé de ce divertissement. La jeune femme aux expressions toujours sans vie se redresse alors en délaissant son instrument pour rejoindre d’autres courtisanes venues lui prêter main forte, attrapant les éventails qu’on lui offre. La chanson débute.
Breathin' but I've been dyin' inside Nothin' new and nothin' feels right Dejavu so I close my eyes Let the demon sing me a lullaby
L’instrumental, toujours aussi lent, a été légèrement modifié pour coller au mieux à la période bien que le beat soit conservé. Sa voix s’élève, puissante, contrastant avant cette enveloppe semblant mourante, manifestation même de ce qui vit encore en elle et pourtant se meurt. Son corps, semblable à un pantin inanimé jusqu’alors devient bien plus fluide et sensuel lorsqu’elle se positionne au sol pour entamer une danse (inspo) qui divertira les hommes, se basant sur les chorégraphies de l’ancien temps où les éventails étaient beaucoup utilisés, mettant à profit ses skills d’actrice. L’historique coulant dans ses veines, elle avait emmagasiné beaucoup de connaissances afin de parfaire ses rôles. Elle le démontrait aujourd’hui.
Today's a present that I don't want So I'm wonderin' in this world Am I really the only one Who's been wantin' to hide out From the sun And run
Les hauts fonctionnaires semblent être captivés et la regardent avec indécence, continuant de boire et rire mais semblant de plus en plus attirés.
When we live a life Always dreamin' For a dream to come true So I live this life Wanting somethin' I can't see And something I can't reach Or somethin' that could not exist
Évitant sciemment leurs regards alors que ses traits livides deviennent tristes, ses rêves vains se brisant dans ses prunelles. Le refrain est alors entamé, la danse prenant un tour plus impersonnel et ses membres se déplaçant comme si elle était marionnette de ces hommes. Se rapprochant toujours plus d’eux alors qu’un contourne la table et vient stopper sa danse, lui arrachant un jupon en un sourire hideux.
Yeah this is my life Always dreamin' For a dream to come true This meaningless life Wanting somethin' I can't see And something I can't reach Or somethin' that could not exist
Entraînée par ce dernier sur une couverture alors que des paravents d’un blanc immaculé apparaissent en fond, ils sont arrêtés par un autre et se la dispute un moment en une chorégraphie ou elle semble poussée et tirer en poupée de chiffon, les hommes insensibles à son sort ou sa volonté, simple receptacle où les sentiments n’ont pas leur place. Reprenant le refrain tandis que des larmes perlent et entraînent avec elle le maquillage noiratre, les lumières baissant doucement jusqu’à prendre une teinte sanglante, jetée sans ménagement sur le lit alors que les deux se livrent au corps à corps.
La musique change alors pour n’être plus portée que par le gayageum, annonçant le break dance, Eiko se redressant dans des mouvements saccadés et s’emparant des sabres laissés au sol pour les trancher tous deux. Son expression devient pure folie alors que d’autres arrivent et tentent de l’arrêter, se livrant à une danse de l’épée brillamment exécutée, les paravents en arrière plan se teintant de rouge au fur et à mesure que les corps s’écroulent. Le roi dernier survivant s’agenouillant face à elle, perdant sa dignité avant qu’elle ne lui vole aussi sa vie dans un rire incontrôlé où les larmes sont de la partie.
No more of this I wanna cry Dried out but feel like I should cry Tell the world that I'm still here tonight Oh oh
Ses jambes lâchant et finissant également à genoux, entourée de cadavres et squelettes dans cette brume rougeâtre, des pétales écarlates tombant du ciel sur sa frêle silhouette. Chantant à plein poumon, dans un désespoir certain, le dernier refrain, ses mains s’élevant vers cette pluie ensanglantée en tremblant. Elle se munit finalement de l’un des sabres au sol, et alors qu’elle s’apprête à se l’enfoncer dans l’estomac, le noir survient.
Yoo Naoki, Kwon Yejun, Ahn Suah et Lee Haru aiment ce message
••• you are my future •••
I want to go through the hard times and hold your hand. You are my sunshinе, sunshine, all the day. Show mе, like the sun that turns the night and makes another morning. You are another future of mine. A way for love to last forever.