le son de la neige qui crisse sous ses pieds a presque quelque chose de rassurant pour raphaël,
tout comme le vent qui fouettait son visage et le soleil froid qui perce l’horizon.
il oublie ;
il oublie les caméras, les cris le long de la piste,
il oublie aussi les tracas, tout ce qui se passe en coulisse,
lors que le micro est reposé et que la réalité vous rattrape.
raphaël qui se contente de se pencher lors des virages,
d’esquiver et sauter au possible les obstacles qui se présentent ;
avec cette lueur de défi dans le regard,
ce sourire de vainqueur gravé sur son visage –
pas d’avoir gagné une course avant même de l’avoir terminée,
mais d’être ici,
et de parvenir à en profiter malgré les problèmes qu’il a pu traverser dans sa vie.
à pas être quelque part dans un conservatoire,
à regretter son choix.
mais d’être bien là, aux côtés de d’autres artistes,
à partager un évènement qu’il n’aurait jamais espérer faire auparavant,
avant de quitter la France tant chérie.