→ rap class : lyricism

E.L.I.T.E

RAP CLASS : lyricism

EXTENDED LEVEL IDOL TRAINING FOR EXCELLENCE

Le Lyricism fait partie intégrante du travail de la plupart des rappers, notamment ceux qui écrivent leurs propres textes. Mais ce n'est pas réservé aux rappers, puisque le Lyricism est aussi un appui fondamental pour les chanteurs, et producteurs, compositeurs. Dans cette classe, on attendra de vous que vous proposiez un texte court, accompagné de musique (beat ou instrumental) ou non, dans le but de montrer votre capacité à jouer avec les mots.

11.06.1994 - 30 ans

Du rap ? Pour Heeseul ? Elle qui n'avait jamais creusé cette possibilité parce qu'elle n'était pas assez bonne en rythmique ? Oui. Il était temps pour elle de développer un peu ses habilités dans tous les domaines. Elle qui avait participé à Show Me What You Got et qui avait remporté la première place en duo en compagnie d'Hakku en tant que chanteuse, elle avait dû faire l'effort d'écrire ses propres textes à ce moment là et ils ne semblaient pas tant avoir déplu aux juges. Il suffisait alors d'essayer de retrouver cette inspiration qu'elle avait eu sur le moment, pendant cette compétition qui avait été plus que rude avec les autres participants.

Lorsqu'elle était arrivée dans le cours, elle était prête et avait déjà son texte tout prêt avec elle, qu'elle avait choisi de dévoiler à nu simplement pour montrer ses paroles, ce qu'elle avait eu sur le cœur à ce moment précis. Avec sa feuille de papier et sa mémoire, elle avait ainsi reconstitué ce qu'elle avait soigneusement travaillé spécialement pour ce cours, d'une voix claire.

"Once I saw that white bright light,
I just couldn't let it go
Tried to grab with all my might
Was too late, I didn't know

Who was it under the veil ?
Whose clear voice was I hearing ?
If only I didn't fail
Maybe he would still be here..."

Elle cessa doucement une fois qu'elle eut terminé son texte.

\|	rap class : lyricism ; momo ; e.l.i.t.e

— nouvelle classe de rap, à aller chatouiller du bout de ses doigts ses origines jamais trop reculées, qui frappent à la porte à chaque fois qu’un beat de hip hop se fait écouter – résonne dans ses tympans comme bonne nouvelle.
il est vrai qu’avant son arrivée à la wanderlust, des cours concret à ce sujet il n’en a jamais réellement eu – et pourtant il s’était pris à apprécier ces cours, y compris au sujet de l’histoire de cette discipline qu’il admire tant. si on lui avait dit qu’il aurait hâte d’aller en cours, il vous aurait sûrement ris au nez et pourtant il est là, tout en ayant conscience qu’il est parmi les plus chanceux de cette terre.
mais la chance et le talent ne sont pas suffisant pour grimper à son tour dans une constellation – il l’a vu en observant hyunbin, son leader, se démener à la tâche pour obtenir ce qu’il voulait. conscient de ses facilités, il a du pourtant se frotter à des obstacles qu’il n’avait jamais rencontré par le passé et c’est grâce à nana et bean qu’il a pu aujourd’hui les affronter.

ses mots s’articulent avec agilité sous sa langue – s’amuse de l’anglais et du coréen pour exprimer quelques rimes cornéliens, tout en les liant par le biais de la sémantique ; c’est sans aucun accroc qu’il rappe sur cet extrait qu’il a travaillé durant l’heure au sujet de son arrivée surprise en corée, tandis que le professeur lui glisse quelques conseils avisés qu’il annote aux recoins de sa feuille, laissant son écriture valser au gré des deux écritures.

satisfait il relève la tête, écoute les autres passer à leur tour – déchiffre comme il peut leurs paroles pour tenter d’apprendre à les connaître un peu plus, si tenté qu’ils se laissent se dévoiler au fil de leurs mots.

(c) SIAL; icon kawaiinekoj

27 (08.04.97)

Si la danse n'avait aucun secret pour Chae Yeon, il n'en était absolument pas de même pour le rap. Et c'était la boule au ventre qu'elle entra dans la salle de classe. Après une douche rapide, elle avait enfilé l'uniforme obligatoire de l'école de l'élite. La caméra ne manquait sûrement pas d'immortaliser ses grimaces et autres moues de désespoir quand leur professeur annonçait les différents thème de chaque classe. Aujourd'hui, l'habitude ne changea pas. Une grimace au coin des lèvres, Chae Yeon écouta, attentive. Elle était vraiment nulle lorsqu'il s'agissait d'écrire un texte. Lors du cour précédent, elle avait trouvé son texte plat, en comparaison à ceux des autres participants. Elle savait qu'il en serait de même pour ce cour également. Tant pis si elle se ridiculiserait, la jeune femme espérait que le public la jugerait de manière indulgente. N'était-elle pas mignonne lorsqu'elle doutait ? Lorsqu'elle lançait des regards désespérés tout autour d'elle ? Chae Yeon espérait simplement se rattraper ailleurs.

Son crayon en main, elle fixait sa feuille blanche. Rien ne lui venait. Sa main gauche retenait sa tête, la joue posée contre sa paume. Le boue de sa gomme frappait doucement la feuille désespérément blanche. Encore, toujours. Comment faire ? La mine de son crayon esquissa un dessin. Un papillon. Une fleur. C'était d'un ridicule. L'inspiration ne lui venait vraiment pas. Elle n'était pas rappeuse, ni parolière. Ce qu'elle savait faire, c'était danser, c'était interpréter. Sa mère lui avait appris à suivre le courant, à se perfectionner, mais pas à se construire un talent en composition. Chae Yeon ne rêvait pas de se produire sur scène en interprétant ses propres textes. Elle n'aspirait pas à produire sa musique. Elle voulait simplement être là, être aimée. Pouvait-elle écrire là-dessus ? Non, parce que c'était trop personnel, et qu'elle n'assumait pas encore. C'était trop intime, trop fragile. Et sa main refusait de bouger. Bientôt, ce serait son tour, mais à quoi bon ?

When my heart breaks

When my world shakes

ANAPHORE

Écrire des paroles n’avait jamais été quelque chose que Soyun avait tenté, jusqu’à présent. Depuis son entrée dans le programme télévisé, elle n’avait jamais autant produit de textes, autant réfléchi sur un rythme, sur une idée, sur un message à faire passer. Ses productions restaient bien souvent simplistes, n’allant pas chercher dans diverses métaphores, ou autres figures de style. Elle essayait de donner un sens général, d’agrémenter le tout de quelques rimes, de ponctuer parfois d’une ou deux onomatopées, sans aller plus loin. Le talent de la brune en matière de production se limitait là, malgré son envie d’approfondir un tant soit peu, pour rajouter une corde à son arc.
En un sens, la jeune femme associait les textes de rap avec de la poésie, un peu plus rythmée, parfois moins légère à son goût – elle trouvait certains rappeurs plutôt agressifs, mais ce n’était que son avis. Or, elle n’avait jamais eu d’aisance dans l’écriture de poésies, ou même l’analyse fine de celles-ci. Combien de fois s’était-elle butée à un écrit qu’elle ne comprenait pas, ou encore combien de fois où elle n’avait pas réussi à trouver une rime adaptée.
Cependant, Soyun appréciait les cours de rap auxquels elle pouvait participer, profitant des conseils avisés sur professeur.

Cette fois-ci, le but était de montrer sa capacité à jouer avec les mots. La jeune femme s’était appliquée sur son travail, choisissant avec soin chaque mot, chaque rime. Pour une fois, elle ne voulait pas trop se ridiculiser, et montrer qu’elle n’était pas si nulle que cela dans ce domaine.
Elle avait écrit un texte au sujet des sentiments, des impressions ressenties pendant l’enfance, lorsqu’on ne comprend pas encore tout parfaitement. Certes, il restait plutôt court, mais elle en restait fière. La trainee s’était élancée avec confiance quand ce fut son tour, souriant légèrement.
Une fois son passage terminé, elle s’était de nouveau concentrée sur le travail des autres élèves, comme elle l’avait fait avant de passer. Les sujets étaient variés, et elle se sentait un peu déçue par son texte, finalement. Mais elle pourrait toujours faire mieux la fois d’après, en appliquant les nouveaux conseils qu’elle avait reçus.

Sunmi, l'écriture. Néant. L'improvisation, le rap. Néant. Ses capacités se retrouvaient proches du seuil qu'est : zéro. Et ce, au travers de tels sujets. La demoiselle se retrouvait être une quelconque artiste ne possédant aucunement autre que de quelconques capacités dans l'espoir de frôler la scène. La beauté, une voix et des mouvements justes. Stop. Pourtant, l'émission désirait pousser les élèves aux bords de leurs propres retranchements. Qu'importe, leurs émotions et le mécontentement de la demoiselle à l'intention de l'idée de pointer le bout de son nez en ces lieux. Pourquoi diable, l'inciter à agir de la sorte ? Boudeuse. La mine abordée lorsqu'elle franchis le seuil de la porte démontrait son état d'esprit : déçue.

Papiers, crayon entre les mains. Quelconques dessins et gribouillis dévoilés à l'encontre de ces feuilles blanchâtres prônaient au beau milieu de celles-ci. Quel sujet serait à même de lui transmettre ces mots doux ? Quel sentiment serait à même de lui transmettre ces émotions ? Complications ne cessant de heurter son esprit. Soupirs incessants. Et ce, tandis que certaines se pavanaient sous son nez, dévoilant leur chef d'oeuvre. Plutôt mourir, que de s'afficher comme ça. Pensait-elle.

Lourdes inspirations, murmures et onomatopées en tous genres. Pour sûr, elle dérangerait les esprits et professeur de part, ses agissements enfantins. Les thèmes abordés s'avéraient être semblables : l'amour, la trahison l'hésitation. Pourquoi diable, les artistes n'étaient aucunement en mesure de distinguer d'autres sujets dans l'espoir de vendre leurs productions ? Barbant. La demoiselle espérait un jour, parvenir à se démarquer au travers de son propre champ musical.

Boules de papier gisant à ses côtés, jugeant le moindre mot inscrit à l'encontre de celles-ci. La société avait induit en l'esprit de chacun qu'ils se devaient d'agir de la sorte. Les mélodies se devaient d'être ainsi. Pourquoi ?

\|	rap class : lyricism ; momo ; e.l.i.t.e

— de retour en classe de rap ; de l’écriture – encore, exercice auquel il semble de plus en plus s’adonner lui qui était si habitué au freestyle qu’il pratiquait si souvent. ici pas de punchline sur ce qui a été dit précédemment mais un texte réellement pensé, travaillé de rythme et de quelques pirouettes de langage que morgan peine parfois à maîtriser en coréen – qu’il détourne parfois en revenant à la langue de shakespeare.
cette fois ci il se promit de faire l’effort de n’utiliser que du coréen et de ne pas passer par l’étape de l’anglais – bien que la perspective lui semble difficile si ce n’est impossible à produire.
son crayon gratte, rature, dévie dans un tourbillon agacé au recoin de sa feuille alors qu’il soupire, ne trouvant pas la rime parfaite alors qu’il aurait déjà trouvé mille et une façon d’en parler s’il écoutait son instinct. longue inspiration ; retour à cette feuille maudite qu’il écrase en boule pour en attraper une seconde. cette fois ci il prit le temps – installe quelques mots en nuage au sommet de sa feuille avant de se lancer dans l’écriture – se permet de parler de la jeunesse, du printemps qui renait et de tout ce que devenir adulte implique, lui qui a passé l’âge fatidique en ce début janvier ;
les phrases s’alignent doucement, avec plus de difficulté aussi mais finissent par voir le jour juste à temps avant que l’exercice soit conclut et qu’il doive à son tour présenter sa prestation. alors morgan s’efforce d’y mettre du coeur, du corps, du rythme à chaque fois que sa langue balaye une syllabe ; rythme plus chill et posé que d’ordinaire – quitte à kicker sur quelques mots seulement – et quand il ouvre de nouveau les yeux, il esquisse un sourire. il ne sait pas ce que ça vaut, mais le soulagement, lui, est bien présent.

(c) SIAL; icon kawaiinekoj

Le rap, l’écriture, le rythme. Des domaines dans lesquels Soyun manquait cruellement d’expérience, et d’aisance. Peut-être qu’après E.LI.T.E, elle serait capable de rapper décemment sur des textes écrits par d’autres – elle ne pensait pas avoir assez de talent pour un jour écrire ses propres paroles. Ses passages lors des autres séances de rap l’avaient plus ou moins ridiculisée, mais elle avait essayé de ne retenir que le positif et l’évolution – de toute façon, il valait mieux en rire qu’en pleurer. Plus que motivée cette fois-ci, elle comptait bien montrer qu’elle prenait tout de même les classes au sérieux, et qu’elle s’était améliorée.

La trainee de la KG avait déjà étudié des idées de thème pour ses paroles, ne voulant pas perdre de temps là-dessus comme elle avait pu le faire avant, préférant se concentrer sur la profondeur de ses paroles et les jeux de mots ou références qu’elle pouvait y placer. Elle avait décidé de porter ses paroles sur l’amour, et les différents côtés de ce sentiment un peu étrange, qu’elle avait elle-même un peu de mal à parfaitement comprendre. Thématique un peu vague, qu’elle essaierait de préciser au moment d’écrire son texte.
La brune s’était installé dans la salle d’entraînement quelques minutes avant le début du cours, se choisissant une place au milieu des autres élèves. Avec le plus grand soin, elle s’était mise à écrire, sa feuille se retrouvant assez vite totalement remplie d’encre, de ratures, et autres. Gardant son premier jet précieusement, elle écrivit ses paroles au propre sur une autre feuille, s’appuyant sur ce qui lui avait finalement servi de brouillon.

Soyun écouta avec attention les élèves qui passaient d’ores et déjà, dévoilant leur texte. Elle savait à présent à peu près qui était à l’aise en rap et qui ne l’était pas, et souriait toujours pour encourager les autres. Certains écrits étaient très recherchés, et elle trouvait toujours les paroles des autres plus intéressantes que les siennes.
Quand ce fut son tour, elle inspira un grand coup. Elle se mit à débiter ses paroles en rythme, sans fond sonore. Sa voix et rien d’autre, elle préférait cela pour les classes. En quelques instants, c’était terminé, et elle retournait à sa place, plutôt satisfaite de ce qu’elle avait produit.

27 (08.04.97)

Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres entrouvertes qu'elle avait osé teindre d'un léger rouge. C'était peine perdue. Elle ne serait pas une grande rappeuse, son cas semblait définitivement désespéré. Pourquoi n'avait-elle pas demandé conseil à Eun Bi ou même Eun Byul ? Ses yeux fixaient désespérément sa feuille blanche. C'était comme si chaque classe de la spécialité rap lui rappelait combien son niveau était faible. Correction, inexistant. Elle devait pratiquer, oui, évidemment. Mais Chae Yeon restait persuadée que l'écriture de paroles étaient un talent. Bien sûr, elle avait des choses à dire, sur elle-même. Mais le rythme d'un rap ne l'inspirait jamais. Même si le sujet était imposé, même si elle n'était pas obligée de parler d'elle. Son cerveau devenait blanc, et c'était comme si elle ne parvenait plus à penser. Sur scène, elle savait interpréter. Elle savait rendre les émotions, mais les coucher sur papier restait trop compliqué.

Se laissant retomber sur le dossier de sa chaise, elle abandonna son stylo sur sa feuille. Elle espérait simplement que les caméras filmaient ses camarades plus doués qu'elle. Ses yeux cherchèrent Sun Mi. Etait-elle aussi désespérée qu'elle ? Se redressant sur son postérieur, Chae Yeon se saisit à nouveau de son stylo, sa tête reposant dans son autre main. Quelques mots commencèrent à se former, avant d'être griffonnés. Pourquoi ne lui donnait-on pas bêtement un rythme et des paroles déjà écrites, rien que pour elle, avant de lui demander de se donner en spectacle ? Il lui semblait qu'elle continuerait à se ridiculiser semaine après semaine, lors de cette classe. C'était terriblement frustrant. Enfonçant ses écouteurs dans les oreilles, elle fit défiler sa playlist, à la recherche d'un beat inspirant. Coréen ? Anglais ? Quelle langue serait la plus appropriée ? Son accent n'était pas aussi parfait que celui de sa chère Eun Bi, mais elle se débrouillait pas mal dans la langue de Kevin Bacon. Tiens, et si elle reprenait sur un air remixé de Footloose ?

When my heart breaks

When my world shakes

ANAPHORE

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» itaewon class (1♂ / pris)