Un bruit de trappe au dessus de sa tête ne lui disait rien qui vaille avant que de l'eau ne remplisse une bonne partie de sa cage de verre. Fort heureusement, elle touchait terre sans quoi la fatigue la gagnerait rapidement. Le cadeau associé s'avérait des plus effrayant; Ce n'était pas une mais plusieurs méduses qui trouvèrent leur place dans la bulle d'eau qu'était sa cage. Heera retint sa respiration, ferma les yeux par crispation et au final s’empêcha de hurler. Elle connaissait cette espèce si particulière, les longs filaments qui les constituaient étaient urticantes, paralysant leurs proies. Les larmes commençaient à monter à ses yeux. Il s'agissait d'un cauchemar d'un vrai cauchemar dont elle allait se réveiller d'un moment ou à un autre. Plus un seul centimètre de peau ne bougeait car dans la nature les bestioles mortes n'attiraient pas les prédateurs peut être qu'en évitant tout mouvement, il lui restait une chance de s'en sortir sans faire un tour aux urgences.
Ddol Mi resta médusé -et c’était le cas de le dire- face au supplice qu’allait vivre Hee Ra. Des méduses ça se mouve sans cesse et il était inévitable qu’il repère la présence de la jeune idole. La demoiselle resta interdite face à la dernière idée des plus loufoques du maître du jeu. La demoiselle resta silencieuse de longue minute avant de littéralement exploser en hurlant dans la cuisine « Mais putain, on a fait quoi pour mériter ça ? Elles ont rien fait bordel, laisse les tranquilles ! On a rien demander à personne nous. On voulait simplement s’amusait et non vivre un enfant gad ! » La demoiselle se laissa tomber au sol retenant des larmes de rage. Elle était impuissante, faible, elle ne servait à rien. Et cela faisait remonter des centaines de souvenirs en elle. Elle ne pouvait rien faire… A moins que…
La demoiselle se redressa subitement. Et si elle ouvrait la cage d’Hee Ra ? Après tout les méduses vont s’écouler avec l’eau… Autant pour Iseul et Mei Li sa ne marche pas, mais pour Hee Ra si. La demoiselle se redressa « Hee Ra est si j’ouvrais ta cage… l’eau s’écoulera avec les méduses… » Elle se redressa d’un coup pour retrouver la clé pour ouvrir ses foutues cages.
(c) chaotic evil
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Lun 25 Juil - 22:59
the haunted house
team serendipity
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle croisa le regard des deux qui étaient restés en dehors des cages, et bougea légèrement le bras pour lever le pouce en direction de Ddolmi pour lui faire comprendre qu'elle l'avait entendue. Elle sentait ses jambes trembler faiblement sous l'angoisse causée par cette araignée velue mais tentait de rester calme malgré tout. La métisse osa tourner la tête vers la cage de Heera lorsque son tour arriva, tentant d'ignorer au mieux la mygale sur son épaule et la scène l'horrifia. Elle ignorait si c'était à cause des méduses ou de toute cette eau dans laquelle elle était plongée. A peu de choses près elle aurait pu s'y trouver et faire face à l'une de ses plus grandes phobies. Merci Insu pour ce choix. Bien qu'il ne l'ai pas fait exprès. Maintenant il fallait qu'Heera soit forte. Les méduses étaient dans leur élément contrairement à Heera qui verrait ses mouvements ralentis.
Combien de temps allait-elle pouvoir tenir, dans ces conditions ? Iseul l’ignorait, mais un bruit sourd la surprit. Elle ne put contenir un cri surpris en voyant l’eau s’écouler dans la cage de son amie. « Mon dieu… c’est une plaisanterie ? » Tous les moyens déployés, pour les effrayer, les repousser dans leur retranchement l’exaspérait tout comme l’effrayait. Qu’avaient-ils fait de mal pour subir cela ? Quel était le but d’une telle entreprise ? Se mordillant plus violemment la lèvre inférieur, la demoiselle se retint de jurer. Cette position de faiblesse, dieu comme elle la détestait. La vipère était calme, tranquille, à son plus grand soulagement. Pour combien de temps ? Allait-il apparaître avec une flûte enchantée ?
Sa chevelure mouillée, ses vêtements l'était d'avantage. Pas une seconde de répit ne leur était donné de toute évidence. L'incompréhension la gagnait car comment s'extirper de cet aquarium, le meilleur environnement pour ses colocataires. Tous les prétextes seraient bon pour s'en débarrasser. Mais elle n'osait rien dire à Ddol mi ni même bouger de peur d'être touchée par l'une d'entre elle même si le coeur y était. Ce n'était pas mortel mais par contre, leur blessure n'était pas très jolies à voir. Son coeur battait plus forte de part la quantité d'adrénaline qui s'écoulait dans ses veines. A chacun son fardeau, à chacun son compagnon de route. Il était si difficile de faire abstraction de environnement actuel. L'eau, heureusement pour elle, n'était pas froide. Au moins, elle ne risquait pas l'hypothermie. Soit forte soit forte. Des paroles qui raisonnaient encore dans son esprit. Non elle ne bougerait pas pourtant, son corps semblait débuter des tremblements au niveaux de ses mains. Pas de vibrations pas de vibration. Ses paupières s'ouvrirent à nouveau pour entrevoir son environnement, repérer les deux autres captives de leur cage, observer Hansol et Ddol à l'extérieur dans cette pièce minée au sol. Pourquoi une cuisine ? Pour une cuisine exotique ?
Paradoxalement, Iseul n’avait qu’une envie : entendre de nouveau la voix grésillante et detestable de celui qui tirait les ficelles de ce jeu, ou plutôt de cette torture gratuite. Car à chacune de ses sinistres interventions, quelque chose se passait. L’attente était difficile, surtout quand on ignorait les attentes portées par ce dernier. Des larmes ? Des cris ? Des supplications ? L’épreuve devenait plus insurmontable, tellement le suspens était méprisant. Iseul essayait de positiver, elle savait qu’il suffisait de peu, pour qu’elle sente les larmes lui monter aux yeux. Positiver, fredonner ?
Un déclic se fit entendre, et le sous-sol s'ouvrit. Son prisonnier, Insu, n'avait plus qu'à emprunter les marches, à les monter, pour rejoindre le restant de ce petit monde qui se trouvait dans la cuisine.
« Insu, tu peux rejoindre les autres, maintenant. »
Indiqua la voix.
« Je vois que vous savez apprécier mes petits animaux de compagnie à leur juste valeur. Mais je ne veux pas abuser de votre patience. »
De façon synchronisée, les trappes au dessus des filles s'ouvrirent de nouveau pour récupérer les créatures mortelles dans des filets et les faire disparaître dans les combles. La cage d'Heera prit quelques secondes avant de se vider par un système de vidange se trouvant à ses pieds.
« Notre amie Heera va aller se changer dans une chambre à l'étage où on lui a préparé une tenue de rechange. Je veille personnellement à ce que personne ne meurt dans mon antre... si ce n'est de peur. »
Un léger rire poursuivit la tirade. Oui, cette voix se trouvait absolument drôle à en mourir. Ce qui n'était pas forcément du goût de tout le monde.
« Et pour le reste d'entre vous, je propose que vous rejoigniez le salon de thé, en attendant. J'ai un petit creux, moi. »
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Lun 25 Juil - 23:21
creepy time
Si je m’attendais à ce que cela soit des méduses comme dernier délire. Je mordis ma lèvre inférieure alors que je voyais Ddol Mi en train de s’énerver dans son coin. Ce n’est pas facile de garder son calme, j’en avais conscience. « Ca n’a pas l’air d’en être une de plaisanterie. » dis-je en fixant Ddol Mi qui essayait d’ouvrir la porte de Heera en cherchant la clé. « Je ne pense pas qu’il faut ouvrir la porte, la voix va finir par revenir et je doute qu’il soit heureux qu’on ne lui obéisse pas. » dis-je en cherchant tout de même la clé avec elle. Je ne savais honnêtement pas quoi faire et on n’avait pas de nouvelle d’Insu en plus de cela et j’espérais tout de même qu’il aille bien, malgré le froid qu’il y a entre nous. « On va trouver une solution, reste calme les filles… Si vous restez calme, ils n’attaqueront pas. » dis-je en continuant de chercher un peu partout. Retournant tout ce que je voyais. Enfin, la voix retentit et je fus soulager de voir que les bêtes étaient retirés. J’ouvre la cage d’Iseul et pose ma main sur sa tête. « Tu as été très courageuse, vraiment. » J’aide également les autres cages à s’ouvrir avant de tourner la tête vers les autres. « Je ne suis pas sûr de vouloir laisser Heera aller se changer toute seule.. » dis-je en fronçant les sourcils. On ne sait jamais après tout.
(c) chaotic evil
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Lun 25 Juil - 23:23
creepy time
Ddol Mi avait la clé en main, elle était prête à ouvrir la cage, lorsque la douce voix reprit possession des lieux. Temps mort. Il semblait d’humeur à libérer les filles, puis il semblait avoir prit son pied par la même occasion. Ddol Mi affichait un regard blasé. Mais elle ne tarda pas à sauter dans les bras de chaque fille une à une, heureuse de les voir en vie. La demoiselle avait eut si peur pour elle. Elle serra un poil trop fort Mei Li surement, mais cela n’était sans aucune importance. Puis bien sûr elle sauta sur In Su heureuse de voir qu’il allait parfaitement bien « Hwann je suis désolée vraiment ! »
Une fois les accolades faite, elle récupérer son téléphone « Vous allez bien les filles ? Vraiment ? Ca va ? Et toi In Su ? » Elle questionna chacune d’entre elles, leur frictionna les épaules, tout en lançant un regard vers le plafond « Connard…. » murmura l’idole sans aucun remord. « Il doit y avoir des caméras... » lança la demoiselle, après tout sans ça il ne pourrait pas les voir en train de se pétrifier de terreur.
La demoiselle se dirigea méfiante comme toujours vers le petit salon. Ou il était hors de question qu’elle touche à quoi que se soit. Car clairement elle était sûr de pas y voir des p’tits gâteaux.
(c) chaotic evil
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Lun 25 Juil - 23:25
serenpidity,
maison hantée.
scary, hun ━
De multiples cris, se laissaient entendre. Des voix. Si, lointaines. Des mots, formés. Des phrases, énoncées. Cependant. Méconnaissables. Rendant, l'attente. Si, intense. Tout à la fois... Peu convenable. En, mon esprit. Inspirant. Expirant. Lourdement. À nouveau. Encore. Et, encore. La force, de m'exprimer . Plus, à présent. Je ne souhaitais qu'une seule, et unique chose. Fuir. De ces lieux. Ou, tout du moins. De cette pièce. Cloître, au sein de celle-ci. Depuis, de multiples instants. Sans, la moindre conscience du temps passé. Depuis, mon entrée. Je persistais à croire, que ce calvaire prendrait, tôt. Ou, tard. Fin. C'est, à la suite d'une telle pensée qu'un déclic se fit entendre. Libéré. Délivré. Je semblais, l'être. Et c'est, avec une précipitation sans nom que mon être se mouvait au travers des lieux afin de me joindre à mes camarades. L'ampleur des dégâts n'était-il que. Je me sentais bien davantage, désolé. À l'encontre de ces demoiselles. « Je vais bien, oui. Mais... Les filles, bordel de. Que s'est-il passé exactement ? J'ai bien, entendus. Mais. Enfin. »