no escape [chaeyeon, eunbi]

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'HASARD' :

« Non, rien… Toujours rien. » Seulement ce un, qu’elle avait déjà posé plus loin. Il fallait qu’elles se concentrent, qu’elles trouvent plus rapidement que ça, sinon, elles allaient avoir l’air de deux idiotes à la télévision. Chae Yeon voulait garder une bonne image, craignant par-dessus tout d’être jugé, considéré comme une idiote, une fille d’un rang inférieur, qui n’intéresserait au final rien ni personne. C’était sa hantise, depuis toujours, ce qui la rendait folle, selon le regard des autres. Mais non, hors de question de partir avec un regard aussi bêtement pessimiste. « Peut-être ? Aucune idée, on verra bien. » Un sourire plus sincère étira son visage quand Eun Bi lança qu’elle avait trouvé un numéro, l’applaudissant rapidement, elle trébucha avant de pousser un cri de surprise. « Eun Bi ! J’en ai trouvé un aussi, c’est le cinq ! » Elles allaient peut-être enfin pouvoir partir ?

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'HASARD' :

Il était temps de sortir d’ici. Boudant un peu en entendant que Chae Yeon n’avait toujours rien, elle continua à chercher, pas vraiment tout à fait satisfaite de sa réponse. Elle était bien trop concentrée pour lui faire la conversation, à ce qu’elle pouvait voir. Tant pis, elles allaient devoir avoir une discussion plus tard. Si elles étaient filmée, autant parler, au moins pour meubler un peu, non ? « Eun Byul est peut être avec un soliste ou quelque chose. Peut être, hm… Je dirai… Jin Joo ! » C’était bien ça, son nom ? En vérité, elle n’était pas très sûre, elle ne l’avait jamais écouté, mais c’était étrangement la seule soliste qui avait pu lui venir à l’esprit. « Ah ! Vraiment ? Le cinq. » Plus qu’un numéro et elles pouvaient passer cette porte. Ce n’était plus très long. « J’ai le dernier, Chae Yeon ! Le trois ! »

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'HASARD' :

« C’est… C’est tout noir, c’est quoi ? » Elles devaient trouver un interrupteur pour que la lumière s’allume. La voix crachait des explications sur un ton parfaitement neutre, comme un automate. C’était peut être bien un automate, comme la voix de Google ou bien de Siri. On disait qu’il y avait de vraies personnes cachées derrière, mais elle ne les avait jamais vu donc elle partait du principe que c’était faux et qu’elles n’existaient pas. Un silence pesa le long du couloir. Des décharges électriques si elles se trompaient ? « Mais ils sont complètement fous… » Un soupir, elle finit par avancer. « Tu te mets d’un côté, moi de l’autre, d’accord ? » Elle attendit confirmation de la part d’Eun Bi avant de longer le mur, trouvant un premier interrupteur, elle ferma les yeux pour l’actionner, poussant un cri. « Aaah ! C’était pas le bon lui ! »

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'HASARD' :

« C’est bizarre, ça veut dire que finalement, c’est pas terminé ? » Non, évidemment que non, c’était un escape game, donc plusieurs pièces. Avec attention, Eun Bi écouta les instructions de la voix céleste sortant d’elle ne savait trop où. Un couloir, beaucoup, beaucoup d’interrupteurs, et qu’un seul qui allumait la lumière. Les autres donnaient des décharges électriques. « Ah, c’est vraiment charmant ça. » Elle écouta le plan de Chae Yeon, probablement la chose la plus intelligente à faire, elle se plaça face à son propre mur qu’elle se mit à tâtonner à la recherche des interrupteurs, fermant les yeux en entendant Chae Yeon crier. « Tu vas bien ? » Elle avait encore plus peur maintenant. Cherchant à son tour, elle finit par en trouver un. « J’ai peur… » Et à raison, puisque ce n’était pas le bon et à son tour, elle se mit à crier.

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'HASARD' :

Chae Yeon était formelle et catégorique : ce qu’elles subissaient actuellement n’était que de la torture, pure et dure. Les deux membres du groupe CNC, Cookies and Cream, pour les intimes, et les moins intimes d’ailleurs, ne méritaient pas de mourir électrocuter dans un couloir sombre. Et si en fait ce n’était pas un jeu filmé mais l’œuvre d’un psychopathe au plan très bien travaillé pour les torturer jusqu’à la mort ? peut être que Eun Byul était elle même complice et qu’elle les regardait d’elle ne savait trop où, s’amusant de les voir souffrir et se perdre dans un couloir qui les électrocutaient et les faisait pleurer ? Bon, elle ne pleurait pas encore, certes. Bientôt. « Oui, oui, ça va. Et toi ? » La pauvre avait vécu le même traumatisme. Un nouvel interrupteur, un nouveau cri. Finalement, elle voulait juste hurler, qu’on la laisse partir d’ici vite.