sorina

maintenant, elle était dans le noir. merveilleux. qu'est-ce que ça cachait exactement ? le soupir, pour la énième fois depuis le commencement de cette partie, et elle ne put s'empêcher de penser à fei. comment s'en était-elle sortie ? sorina espérait qu'au moins, elle était bien entourée, que quelqu'un l'aidait dans cette interminable partie. bien maintenant sorina n'avait plus qu'à trouver une source de lumière. c'était bien ce qui lui était demandé, n'est-ce pas ? certainement. alors, et naïvement, elle se mit en quête d'un interrupteur, espérant au fond d'elle arriver à vite redonner un peu de clarté à cette pièce. non pas que le noir l'effrayait, mais il fallait bien avouer ; les couleurs chaudes étaient toujours plus réconfortantes qu'un noir obscure. l'absence de visibilité était une évidente source de stress. ne guère savoir où aller, où on était... et pour cette simple raison, sorina laissa sa main traîner sur le mur, cherchant minutieusement un premier interrupteur sur lequel elle ne tarda pas à tomber et, naïvement, elle l'activa. et ce n'était malheureusement pas la lumière qu'elle retrouva, mais bien des étincelles s'illuminant derrière ses yeux. il y avait donc un piège, en plus de ça ?

mais quel bonheur. comme si le noir ne se suffisait pas, il fallait qu'une autre source de stress vienne s'ajouter à ça. elle n'aimait guère cette situation, malgré tout elle persistait. car au fond, sorina se doutait que là était la solution. une sorte d'intuition quelque peu naïve, certainement, mais bien loin l'envie de se faire d'autant plus souffrir. elle abandonnerait très certainement cette idée au bout de la deuxième tentative, si vraiment le même résultat venait lui piquer les doigts. une promesse qu'elle se fit mentalement, mais dont elle n'était guère sûre de pouvoir tenir. car sorina restait une femme butée dans ses objectifs, l'envie de ne pas perdre la poussant parfois à faire bien des erreurs. ça avait un sens ironique, au fond. soit, sorina tenta une nouvelle et dernière fois. ses doigts effleurant le mur jusqu'à finalement tomber sur un nouvel interrupteur. craintive, elle tarda à se lancer, mais finit par faire le grand saut. activant alors ledit bouton pour- enfin y voir. la lumière vite retrouvée dans cette pièce, et le bruit d'un clic affirmant ainsi que la porte du fond était dorénavant accessible. parfait ! sans plus tarder, sorina s'avança et enclencha la poignée.

elle vint finalement à bout de ces interrupteurs, le deuxième essai s'étant révélé être le bon, et heureusement car sorina ne se voyait pas passer toute son après-midi à se prendre de l'électricité à répétition. la personne ayant eu l'idée de cet événement avait peut-être vu les choses un peu trop loin, et s'ils en étaient venus à avoir pareille idée, la coréenne n'osait guère imaginer ce qui adviendrait par la suite. soit, elle avait toujours la possibilité d'abandonner, n'est-ce pas ? elle verrait bien en temps et en heure, mais pour le moment, une nouvelle énigme s'était offerte à elle. et si ça aurait pu se résumer en une seconde enquête, les maîtres du jeu avaient préféré épargner ce douloureux remue-méninge pour préférer quelque chose de plus... évident. un ordinateur, et des vinyles disposées ici et là. c'était à la portée de tous. ainsi, elle commença donc à chercher le code qui lui permettrait d'accéder à la suite. et quoi de plus simple ? ce-dit code lui sautant de suite aux yeux. alors elle l'entra sur l'ordinateur, lui permettant d'accéder à la suite du fichier.

le fichier sur l'ordinateur afficha un numéro à contacter, numéro qu'elle s'empressa de pianoter sur son téléphone. la personne à l'autre bout du fil lui demanda sa date de naissance et c'est à l'annonce de son jour de naissance, que sorina se vit inviter à faire un live solo. le rire nerveux perla sur ses lippes, alors qu'elle réfléchit à une chanson avant de penser au solo debut de fei. I don't need you semblait être le meilleur choix, alors sorina alla pour cette option. fredonnant les premières notes et continuant jusqu'à ce que le refrain prenne finalement fin. les maîtres du jeu paraissant satisfaits, ils lui autorisèrent l'accès à la pièce suivante, pièce où sorina n'hésita guère avant de s'y précipiter, s'enfonçant ainsi dans ce second couloir, en direction de la prochaine pièce. sauf que des bruits de pas firent échos, en plus des siens. surpassant même ceux de ses propres talons. la curiosité piquante, sorina osa un regard derrière elle pour voir, à sa grande surprise, une figure un peu plus imposante marcher dans sa direction d'un pas assuré. c'était une blague ? depuis quand cet escape game se transforma en maison de l'horreur ?

un cri de stupeur résonna dans ce long couloir avant que sorina ne remarque qu'une clé était logée dans la main du coupable. la surprise alors évidente, luisant dans son regard, elle laissa l'homme s'approcher d'elle jusqu'à ce que le bien lui soit remis. un bien qu'elle accepta non sans avoir marqué un brin d'hésitation au préalable. puis un merci, murmuré, si peu audible, le calme reprenant doucement le contrôle de son palpitant. la jeune manager s'avança alors vers la pièce suivante, puis posa ses premiers pas à l'intérieur, le regard se baladant ici et là. ce nouvel endroit ressemblait à quelques détails près à la première pièce, aussi elle supposa bien vite qu'une nouvelle chasse aux indices s'imposait, le premier se trouvant dans sa main. sorina se décida à regarder le cadenas bloquant l'accès à la suite du jeu, afin de voir ce qui l'attendait exactement, et ainsi elle remarqua que 3 clés étaient nécessaires afin de débloquer l'accès. il ne lui en restait plus que deux à trouver. avec un brin de chance, ça devrait aller assez vite. sorina ne tarda pas à se mettre dans la recherche, analysant dans un premier temps les divers objets susceptibles de renfermer une potentielle clé.