[no escape] oh jae sun

Après avoir cherché un moment, Jaesun entra dans la pièce suivante, qui était la seule à être ouverte. Il se retrouva alors nez à nez avec un ordinateur qui, de toute évidence, attendait un mot de passe. Il découvrit également des disques éparpillés au sol. Qu’est-ce que cela pouvait signifier ? Il fronça les sourcils et s’approcha pour ramasser les disques qu’il plaça instinctivement dans l’ordre alphabétique. C’était mieux comme ça. Maintenant, que devait-il en faire ? Était-ce un indice ? Ils n’avaient de toute évidence rien à faire là. Jaesun s’installa sur une chaise pour réfléchir, guidé par les indices qu’on dû lui donner pour qu’il parvienne à trouver et, quand il tapa le mot de passe, il s’attendait à une erreur. Cependant, c’est un numéro qui s’afficha à l’écran, le forçant à sortir son téléphone en une grimace pour passer un appel. Il finit ce qu’on lui indiquait, interprétant une de ses parties de Destroyer, sa voix résonnant dans la pièce. Comme ça, c’était fait !  

Pour la suite, il devait encore changer de pièce. Jaesun quitta la salle du mot de passe pour chercher la suivante. Seulement, c’est avec un homme étrange qu’il se trouva dans le couloir. Qui était-il ? Que voulait-il ? Son premier instinct fut de se mettre à fuir. D’ailleurs, il était bien parti pour se mettre à courir dans la direction opposée quand une idée lui traversa l’esprit : peut-être avait-il quelque chose à dire ? Il était un peu menaçant, certes, mais ne lui avait-on pas toujours dit qu’il ne fallait pas juger un livre à sa couverture ? Il s’arrêta et fit face à l’homme qui le suivait, le cœur battant à cent à l’heure alors que cet inconnu approchait et, quand il vit la petite clé dans sa main, un large sourire étira les lèvres du violoniste qui remercia vivement l’apparition de lui avoir donné cette clé qui, il en était sûr, lui serait utile par la suite !

Satisfait d’avoir obtenu une clé, Jaesun se dirigea vers la porte qui était désormais ouverte. Quand il s’y retrouva enfermé, un soupir lui échappa. Pas très étonnant, il aurait presque pu le prévoir. Son regard passa toute autour de lui, et il trouva une seconde porte, qui se toute évidence menait ailleurs que dans le couloir qu’il venait de quitter. Un cadenas à trois clés s’y trouvait. Il essaya d’introduire la clé qu’il avait trouver dans l’une des serrures et, quand il entendit un déclic, un sourire lui vint. Il ne lui en manquait que deux, avec celle qu’il avait obtenue ! Sans attendre plus longtemps, Jaesun se mit en quête de la seconde clé, cherchant un peu partout autour de lui. Son regard se posa sur une bouteille d’eau qui traînait sur un meuble, un endroit un peu particulier pour une bouteille. Pas étonnant : une clé se trouvait au fond ! Il ouvrit la bouteille et commença à boire son contenu tout en cherchant la clé suivante. 

Dernière clé avant la sortie. Jaesun vida lentement la bouteille d’eau et la secoua pour obtenir la clé qui se trouvait dans le fond. Pendant ce temps, il identifia du regard tous les endroits où pouvait se trouver la dernière clé dont il avait besoin. C’était assez difficile : la pièce n’était pas si petite qu’elle aurait pu l’être, même si elle était moins grande que la dernière. Il ouvrit des tiroirs, des armoires, osa même retourner un sac qui se trouvait par terre, ce qui lui fit pousser un soupir. Mais alors qu’il rangeait le contenu de ce sac, il y découvrit un sachet de biscuits entamé, refermé avec un fermoir de plastique, et un sourire lui vint aux lèvres. Elle était là ! La troisième clé était là, juste sous ses yeux ! Jaesun s’empressa d’ouvrir le sachet, osant même piquer un biscuit au passage, avant de prendre la clé et de se diriger vers la porte pour l’ouvrir. 

Satisfait de sa performance, Jaesun sortit de la pièce où il venait d’être enfermé. Malheureusement, d’autres personnes l’attendaient. Une construction étrange, avec des boîtes, et ce qui semblait être un appareil de mesure. Des décibels ? Qu’est-ce qu’on lui voulait encore ? Il s’approcha, méfiant, avant de recevoir les instructions de la part des organisateurs qui se trouvaient là. Tout le monde se tut quand il s’approcha des boîtes tactiles, prêt à y mettre la main. Hélas, cette épreuve eut raison de lui, car au moment où ses doigts entrèrent en contact avec une chose visqueuse et mouvante, un cri de terreur perçant franchit ses lèvres. Il était échoué ! C’est du moins ce que disaient les voyants lumineux qui se mirent à clignoter après ce cri terrifiant. On lui annonça sa sentence, qu’il accepta, non sans une grimace. Dire qu’il s’était bien débrouillé jusque-là… Enfin, l’avantage, c’est qu’il était libre désormais.