[no escape] Hyun Sik

« C'est donc là que tu te cachais... » Je savais bien qu'il y avait un truc sous le tapis ! Lorsque ce dernier était retombé au sol, le souffle venait visiblement de repousser le bout de papier plastifié plus loin, mais force était de constaté que ma perspicacité avait tout de même fait mouche. Un peu soulagé de me dire que cet enfer était bientôt terminé, je partis donc rassembler mes trois indices sur une console proche de la porte, puis les observais longuement, un à un. Nous y étions donc presque... où est-ce que le dernier pouvait bien se cacher, maintenant ? Dans le doute, je partis refaire un à un les objets précédemment examinés, juste pour m'assurer que quelque chose ne m'avait pas simplement échappé. C'était vite arrivé, après tout... je n'étais pas l'homme le plus attentif de la planète, il fallait bien le reconnaître.

Eh ben voila, j'avais bien fais de vérifier ! Sacré Hyunsik... heureusement que je savais reconnaître mes limites et que je ne surestimais pas mes capacités d'attention, hein ? Victorieux, je sortis donc le dernier petit papier d'une poche de manteau que j'avais mal examinée précédemment, puis soupirais intensément de soulagement à l'idée que cet enfer se termine. Ni une, ni deux, mes pas m'emmenèrent donc jusqu'à la porte et j'entrais rapidement le code, mon coeur battant même un peu plus fort que d'habitude sous la tension. Woh, je n'aurais pas imaginé qu'un simple escape game pourrait me mettre dans un tel état, et pourtant. Moi qui croyait être au bout de mes peines, voila pourtant qu'en ouvrant ce que je pensais être la sortie, je me retrouvais soudainement dans le noir et bon sang, ce fut très difficile de ne pas jurer. Crier au scandale. C'était quoi, ça, encore ?!

« Hah, ils sont amusants, les organisateurs... » Pas du tout, en fait. Mais si ça devait être filmé, j'espérais au moins donner quelques images intéressantes au public, n'est-ce pas ? C'était la moindre des choses, hein ? Mon premier réflexe fut de sortir mon téléphone portable et d'allumer la lampe pour y voir quelque chose, puis d'avancer dans la salle pour voir un peu où je me trouvais. La priorité était, pour l'instant, de trouver l'interrupteur de la lumière générale... mais... y'en avait plein, des interrupteurs. C'était un piège, n'est-ce pas ? Pour sûr que la moitié d'entre-eux n'allaient pas fonctionner ou m'envoyer un truc sur la figure pour me faire peur... mais hé, pas question d'avoir la trouille ! Ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire, les cocos ! J'avais tout vu, moi, en matière de bestioles étranges à la ferme, donc j'étais paré.

Et pourtant, en allant actionner l'un des boutons, la lumière s'alluma, tout simplement, me laissant un peu crédule, sur le coup. C'est tout ? Je me suis inquiété pour rien ?

Aziz, lumière ! Pouf ! Et maintenant ? Hah, là était la grande question... et maintenant. Observant un peu la salle, je repérais donc un ordinateur dans un coin, qui demandait un mot de passe... et puis plein de trucs étalés au sol. À tous les coups, le mot de passe allait être quelque chose de terriblement classique, genre 'escape', c'est moi qui vous le dit. Mais en attendant, il fallait que je trouve comment m'en assurer... « Hah... ce n'est pas censé être moi, le génie de la bande.... oh, un CD d'Enigma et de Supernova ! » Je partis ramasser ces dernier et les ouvris pour parcourir les photobook en riant pour moi-même, jusqu'à froncer le nez en voyant que je n'avais pas eu Faust en photocard. Nul. Par contre, Saetbyeol, ça, je garde... j'avais toujours eu un faible pour elle, vous le saviez ? Non ? Ben voila. En attendant, ça ne m'avançait pas dans l'énigme-a. Trololol. Après un temps de réflexion intense à observer la disposition des CD, un mot ressorti enfin et quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il fallait entrer 'NO ESCAPE' sur l'écran. Je me demande si Jun a dû passer par là aussi...

La vache... me serais-je sous-estimé ? Voir que le mot de passe fonctionnait me surpris moi-même et je finis par esquisser un sourire satisfait, avant de regarder les instructions suivantes. Alors... appeler le numéro, qu'ils disaient. J'obéis sagement et communiquais ma date de naissance avec une certaine appréhension quand même... avec raison. Après que mon interlocuteur m'ait raccroché au nez, un nouveau message apparu sur l'écran et une trape s'ouvrit un peu plus loin dans la salle, me faisant sursauter, avant d'attirer mon attention sur l'objet. Une robe. MAIS QUEL HUMOUR ! Ça me rappelait le bon vieux temps, ça. Riant plus qu'autre chose face à l'objet, je partis le prendre et l'enfilait par-dessus mes habits, puis plaçais la perruque qui allait avec, avant de poser légèrement. « Ca me va bien ? » Tout m'allait bien, c'était connu, non ? Bon, allez, trêves de bavardages, je voulais sortir de là, moi.