→ groupe violet 1

— bien trop occupé par son emploi du temps trop chargé et ses entraînements pour l’épreuve de natation, minsoo a négligé la course, prévoyant de le faire mais repoussant à demain à chaque fois. finalement, il a toujours eu une bonne endurance, s’entraîner ne servira pas forcément à grand chose. c’état alors à son tour de s’installer dans son couloir, bien déterminer à donner le meilleur de lui-même (comme à son habitude). le coup de sifflet retentit, poussant minsoo à s’élancer à vive allure (mais pas trop, il s’agit du premier tour sur trois) afin d’atteindre la ligne d’arrivée situé soixante mètre plus loin. sa stratégie est de garder un maximum de force pour les deux tours suivant, souvent les plus éprouvants (surtout le dernier). ce n’est pas un athlète de haut niveau, mais il connait quelques astuces apprises à force de participer aux isacs.

— en deux minutes trente, il arrive à boucler son premier tour sans grand mal. la respiration est saccadée par l’effort, il ne sent pourtant pas encore les signes de fatigue dans son corps. l’habitude sûrement des entraînements à répétition durant toutes ces années lui ont permis d’avoir une endurance à toutes épreuves. bouteille d’eau donné à la fin, il s’empresse de boire une gorgée et de reprendre son souffle et ses esprits en regagnant calmement la ligne de départ de l’autre côté. le deuxième tour sera sûrement le plus éprouvant, il arrive après les premiers efforts et avant la libération, les muscles sont plus raides et il ne s’attend pas à un score époustouflant pour celui-ci alors qu’il se met en position après quelques minutes de repos. nouveau coup de sifflet, il s’élance plus lentement que la fois précédente dans son couloir (mais tente de ne pas trop tarder pour autant).

— lui qui pensait avoir pris plus de temps qu’au premier tour à finalement mis autant de temps (voir moins) que celui d’avant. la respiration se veut cependant plus saccadée, ses jambes commencent à se faire lourdes et il redoutent le dernier tour. il se fixe cependant une limite : il ne veut pas faire plus de trois minutes par tour, et estime que deux minutes cinquante est vraiment le temps parfait (s’il peut faire mieux, il ne s’en plaindra sûrement pas). après avoir repris ses esprits, il s’élance alors à nouveau quand le sifflet se fait retentir. cependant, il opte pour l’option sprint dès le départ et est vite dérangé par un point sur le côté qui vient lui compliquer sa course. pourtant loin de vouloir baisser les bras, il ralentit quelques instants pour se reprendre avant de retourner à sa course à vive allure : ce sont les derniers mètres, le moment où il faut tout donner et il parvient à récupérer son retard, finissant avec seulement quelques dizaines de secondes en plus par rapport à ses scores précédent.