— le coeur encore tremblotant, les émotions sont sans nul doute trop fortes pour la soirée : deux déclarations d’essuyées, avec pour offrande une chanson et un collier, destinés à la protéger ; ainsi que sa maigre contribution, qu’elle espère suffisante au coeur de cette amie de toujours.
tout le reste semble presque flou au fil de la soirée, pourtant – cette émission semble pouvoir achever l’esprit de tous ; les sourires demeurent accrochés au rebord des lèvres silencieuses quand ce ne sont pas quelques larmes qui viennent libérer les uns et les autres.
elle observe avec plaisir joonho recevoir la déclaration d’une plus jeune – sans aucun doute la demoiselle connait la relation de ces deux là et si la raison semble cachée aux yeux de l’audience, au fond de leur regard demeure une certaine vérité.
ne s’attendant plus rien pour elle avant la fin de la soirée, elle attend sagement la fin de l’émission pour retrouver ses esprits en coulisse – embrasser de nouveau ses amis qui ont su la faire briller en cette soirée.
pourtant, son nom résonne encore – alors que son visage se dresse, curieux, recherchant quelconque trace du nouveau bienfaiteur au visage pourtant bien commun : c’est toi qui se dresse, son frère, celui dont aucun mot ne pourrait vous qualifier. et son coeur est déjà comblé.

— il n’y a rien, sans doute, de comparable à ton regard. peut-être est-ce sa familiarité, cet éclat perçant que tu n’as jamais perdu (elle, oui), cet or qui perdure au simulacre dans ta peau aux reflets si distinctifs – autrefois, ils ornaient aussi la sienne.
entre tes mains, le moindre bouquet se pare de pierres précieuses. entre tes mains, les pétales semblent sculpté par un orfèvre et regorger de d’autres surprises encore. entre tes mains – chaque chose devient trésor, sans doute parce qu’il s’agit de toi ; la demoiselle ridiculement laxiste, aveugle, bornée à ton égard. ne laisserait quiconque entacher cette image si lisse – une sculpture de marbre, qui doit résister au temps, et sur laquelle aucun éclat ne pourra demeurer.
les fleurs entre ses bras, tes mots la font sourire – peut-être encore par cette naïveté qui semble ne jamais pouvoir te quitter, alors ses les siennes se pincent sous l’émotion, avant qu’elle ne se décide finalement à te prendre entre ses bras.
inconsciemment, sans doute, tu as toujours su lorsqu’elle a besoin de toi. don particulier d’un lien de sang qui n’en a jamais eu réellement la nature, mais dont votre relation en a forcé la mutation – elle te serre contre elle, sans aucun mot pour ne décrire ce qui lui passe à travers l’esprit, nichant son visage de poupée dans le creux de ton cou.