Les courageux entraient un à un dans la maison hantée, et une fois qu'ils avaient tous passé le perron, les portes s'étaient refermées. Pas de retour en arrière pour eux. Ils avaient maintenant le loisir de découvrir la maison hantée et de se laisser porter au pays de l'effroi. La destination ? Elle demeurait inconnue encore. Peut-être que certains n'en sortiraient pas indemnes.
Les lumières se mirent à clignoter, jusqu'à disparaître, plongeant l'entièreté de la maison dans l'obscurité. Au dessus d'eux, le plafond se mit à grincer soulevant d'épais nuages de poussières qui tombaient au dessus de leurs têtes. Dans une pièce annexe, se mit à résonner la douce mélodie d'un piano.
Les touches blanches et noires bougeaient d'elles-mêmes, et les murs étaient si fins, si frêles, que certains tremblaient face à la force avec laquelle les touches étaient appuyées. Elles dansaient et personne ne pouvait les arrêter. Mais ce piano était si seul, si triste. Un banc pouvant accueillir deux pianistes glissa de sous le piano, invitant deux courageux.
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Lun 25 Juil 2016 - 16:56
the haunted house
team serendipity
Un peu à la ramasse, après avoir traîné des pieds au lieu de suivre avec diligence le groupe, Iseul se mit à courir pour les rattraper. Sauf que ces petits pas ne lui permettaient pas de retrouver aussi rapidement qu'elle le voulait ses camarades, manquant à plusieurs reprises de mordre la poussière. C'est à peine si elle venait de voir sa jolie Eunmi pénétrer le sinistre manoir. Les écouteurs aux oreilles, écoutant Anda, Waiting, c'est le cœur tranquille et les pas légers qu'elle foula le péron et poussa à son tour, la lourde porte boisée dont les gonds grinçant faisaient froid à l'échine. « Attendez-moi ! » Fit-elle enfin, en voyant que si elle continuait dans cet élan, elle perdrait définitivement le groupe. Du moins, un sourire taquin fendit les lèvres de la brunette, et plutôt que réitérer son appel, elle rattrapa vite la dernière arrivée, Eunmi, pour hurler en lui attrapant soudainement l'épaule « BOUUUUUUUUUUUH ! » Du coup, elle ne remarqua pas l'ambiance étrange du manoir, et encore moins les notes qui se faisaient entendre...
La demoiselle comptait bien répondre à Han Sol, mais la maison en décida autrement. D’un coup la maison fut plongée dans le noir, puis tantôt elle était faiblement éclairée, pour finalement laisser celle-ci dans le noir le plus complet. En même temps de la poussière tombait des plafond alors que le sol semblait grinçait au dessus d’eux. Faisant un poil paniqué Ddol Mi au départ, surtout avant qu’elle comprenne que c’était quelque chose inoffensif. Mais pendant un court instant, elle se demanda s’il n’y avait pas quelqu’un d’autre dans la maison… après tout le sol ne peux pas grincer sans raison.
Doucement la peur s’empara d’elle, mais cela restait gérable. Ce n’était pas tout. Dans l’action, une douce mélodie enveloppa la maison. Ddol Mi fronça les sourcils, cela était du piano, elle en était certaine, la demoiselle travaillait depuis si longtemps sur cet instrument qu’elle le reconnaîtrait entre mille. Sans demander quoi que se soit à Han Sol, la demoiselle fit demi tour, retourna dans le hall ou se trouvait tout le monde. « Vous entendez ? » Lança-t-elle plutôt bêtement, car la réponse était plutôt évidente. Elle regarda chacun des personnes présentes dans la pièce, puis après quelque secondes elle se dirigea vers la pièce ou se trouvait la mélodie.
La demoiselle avançait doucement et prudemment, après tout elle ne savait pas ce qu’elle découvrirait. Les sons devenaient de plus en plus fort. La demoiselle se retenait de se boucher les oreilles. Elle ressentait tout les tremblements dans le sol, sur les mur et parfois les vitres brisés. Cela était impressionnant. Et lorsqu’elle fût à l’entrée de la pièce. Elle reste interdite plusieurs minutes. Après tout, personne ne jouait du piano, mais les touches bougeait d’elle-même…. « Creepy » la demoiselle sentit un frisson la parcourir avant de lâcher un léger cris de surprise en voyant le banc glissait seul.
La demoiselle hésita quelques secondes, mais finalement, sans vraiment savoir pourquoi, elle s’approcha du piano hantée. Elle prit place sur le banc, regardant les touches s’animaient d’elles-même. Elle fût comme envoûté par celles-ci, qu’elle se mit elle même à jouer du piano, reprenant un air assez connut, qui coller parfaitement bien à la situation. Ddol Mi ne semblait plus être elle-même, comme absente de son propre corps et qu'elle n'était plus maitre de ses propres geste.
(c) chaotic evil
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Lun 25 Juil 2016 - 17:14
serenpidity,
maison hantée.
scary, hun ━
D'incertitudes, en incertitude. Je me frayais en chemin, en ces lieux. Fièrement accompagnés, de bien multiples demoiselles. C'est au travers de la pénombre que nous fument – malencontreusement, plongés. Simple et unique, fait. Soldé, d'un mécontentement. Un soupir, se glissant au creux de mes lippes. Soldé, d'un vulgaire sursaut. Lorsque, cette mélodie se fit entendre. Une mélodie. Réalisée. Des touches, enfoncés. Un piano, se laissait entendre. Plongeant, les esprits de chacun au travers d'une incompréhension sans nom. Néanmoins. Une demoiselle se porta, volontaire. Son être, rejoignant le fruit de nos tourments. Surpris. Perplexe. Je rejoignis celle-ci. Emplis, d'incertitudes. Pourquoi diable, se joignait-elle à de telles idioties en ces lieux ? Je maudissais, intérieurement cette jeune femme. Une main, alors déposée à son encontre. Une douce secousse, réalisée. Je pris, la parole. « Je veux bien, que tu sois folle. Ddol Mi, mais là. Je doute que ce soit l'instant pour, se la jouer pianiste en herbe. Veux-tu ? » Une simple prise effectuée, je tentais – avec tant bien, que mal, de l'attirer hors de ces lieux. Hors de question, de poursuivre, ainsi.
made by pandora.
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Lun 25 Juil 2016 - 17:19
the haunted house
team serendipity
L'ambiance lugubre des lieux n'ayant pas encore jetée son froid sur la demoiselle, cette dernière se contenta de rire doucement pour le coup de frayeur qu'elle infligea à sa camarade. Avant même de pouvoir savoir la réaction de la pauvre Eunmi, elle dépassa le petit groupe attroupé dans le hall pour rejoindre Ddol dont elle apercevait vaguement l'ombre. Elle retira ses écouteurs et rangea son ipod au fond de sa poche. LA subite extinction des feux, figea la demoiselle. Iseul fut surprise et ralentissa le pas pour se glisser à côté de sa camarade qui se lançait dans un air qui lui était familier. Console. Lequel ? Elle avait le nom sur le bout des lèvres. « Tu pourrais pas jouer quelque chose de plus... joyeux ? » demanda-t-elle sur un ton enjoué, glissant son index sur une touche d'ivoire, faussant le morceau. Elle sursauta, n'ayant pas remarqué la présence de Insu. « Tu pourrais pas manifester ta présence... de façon. plus. humaine ? »
Il fallait se douter que quelque chose comme cela allait arriver, je posais mon regard sur Ddol Mi qui semblait avoir laissé de compter son masque neutre. Nos yeux commençaient à s'habituer au noir, je ne pouvais pas dire que je pouvais tout voir mais bon. Je lève les yeux au ciel alors que je pris de la poussière en pleine face, toussant légèrement. Je n'eus pas le choix que de suivre Ddol Mi dans sa redescente. Elle devait sûrement avoir laisser de côté son envie d'explorer cette maison. Je me trouve entouré des autres personnes, regardant Ddol Mi s'approcher de la fameuse pièce. La musique était plutôt joli à entendre mais quelque peu angoissente en vue du lieu. Ce n'était pas un débutant qui jouait, j'en étais certain... Je jouais également du piano après tout.
Je me mis dans l'embrassure de la porte alors que je la voyais s'approcher du piano qui jouait tout seul... Je mentirai si je disais que je n'avais pas froid dans le dos. « Eh bien... autant dire que cela ne rassure pas. » dis-je en regardant autour de moi. La pièce était lugubre et je m'avançais pour regarder les tableaux qui y étaient accroché. De tableaux anciens avec des personnes tout sauf agréables à première vue. « C'est vraiment bien fait, il n'y a pas à dire. » Je relève la tête alors que j'entendais de nouveau des grincements au-dessus de nos têtes, laissant encore de la poussière tomber de mes cheveux... Vive la douche dans ce genre de moment.
(c) chaotic evil
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Lun 25 Juil 2016 - 17:23
creepy time
Ddol Mi ignora totalement Iseul, comme-ci elle ne l’avait même pas entendu puis elle se dégagea de la prise d’In Su, son regard était vide de tout expression. La demoiselle se contenta de lui dire calmement « Le piano est triste. Le piano à besoin d’amis. » Et sans attendre l’approbation ou autre d’In Su elle se remit à jouer. Son jeux était remplit de mélancolie mélangeait à un côté plutôt effrayant. Elle jouait la même chose en boucle. Chanson qui par ailleurs était plutôt étrange sur les bords et remplit d’inquiétude. La demoiselle quand à elle, elle ne ressentait aucune émotion. Elle savait juste qu’elle devait être ici, jouer encore et encore jusqu’à que le piano soit heureux…. Le ciel pourrait lui tomber sur la tête qu’elle continuerait de jouer. « Personne ne veut être ami avec le piano ? » Demanda lentement Ddol Mi d’une voix lointaine, un léger sourire plutôt inhabituel aux lèvres, mais surtout un sourire assez flippant..
La petite était déjà stressée d'être là. En effet, ce n'était pas particulièrement un environnement plaisant à visiter. C'était assez creepy. Eun Mi se lia avec Heera, seulement pour se rendre compte qu'elle n'était peut-être ps ce que la brunette recherchait comme compagnonne. Parce que sa coach était elle aussi crispée à l'idée de participer à la maison hantée. Bon.
Elle croyait que ça allait plutôt bien pour débuter. Rien ne lui avait sauter dessus. Les faux espoirs, Iseul lui fit peur. Eun Mi sursauta. Tout de suite, elle vint taper Iseul sur l'épaule.
«Aaaah arrêtes! Tu m'as fait peur! T'es plus mon amie!»
Puis elle la regarda en faisant la moue. Bien sûr, elle ne pensait pas réellement ses mots. Ça lui prenait beaucoup plus que ça.
Bientôt, le fil de pensée d'Eun Mi changea assez vite à l'entente du piano. Le genre de mélodie bien effrayante, mais bien triste en même temps. La brunette n'avait pas encore vu l'instrument. En s'approchant, elle remarqua qu'il jouait tout seul. N'importe quoi.
«... Mais y'a personne...»
Elle écouta Ddol Mi parler comme si tout était bien normal. La jeunette la regarda, bien étonnée. Elle secoua la tête. Non, Eun Mi n'avait pas envie d'être amie avec le piano. Si ça se trouve, un truc bien effrayant allait y sortir. Ew.
«Non merci.» dit-elle de sa petite voix aiguë.
(c) chaotic evil
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Lun 25 Juil 2016 - 17:40
the haunted house
team serendipity
Pour se réconcilier avec une Eunmi boudeuse, rien de plus simple que de lui filer un rendez-vous avec une crème glacée. Et le tour était jouée, c'était magique. Mais pour le moment, Iseul était davantage concentrée par ce qu'elle avait sous les yeux, c'est à dire une Ddol Mi un chouilla inquiétant. Clignant des yeux à plusieurs reprises, son index frotta sa peau, derrière son oreille. « Euh. Tu vas faire pleurer Eunmi et il va te falloir un carton de glace pour vous réconcilier » lança-t-elle sur en riant, à demi-sourire. Les plafonds et le sol qui grincèrent à ce moment précis, étaient loin de la laisser indifférente. Ce manoir. Il était vraiment étrange, pensa la petite brune.
Une glace, oui. Peut-être même deux. Ou ces trucs au melon d'eau sur bâton. Ça, c'était bon. Iseul connaissait le secret avec Eun Mi. Si c'était rose, à la fraise, ou glacé, ça gagnait des points.
Il ne fallu pas longtemps à Eun Mi d'oublier le sursaut qu'Iseul lui avait fait. Parce que maintenant, avec un piano qui jouait tout seul, c'était plutôt inquiétant. Elle refusa de faire ami-ami avec le-dit instrument, et Iseul passa un commentaire à Ddol Mi, ce qui l'a fit sourire un peu. Heureusement, elle était avec des gens plaisant. Même dans une maison hantée. Tout d'un coup, ça paraissait moins effrayant.
Eun Mi regardait partout, même dans les coins qu'elle ne voyait pas très bien. Elle devait savoir d'où venaient ces grincements. Le manoir craquait de partout comme un p'tit vieux. Ça pourrait être dangereux.
«Est-ce qu'on doit faire quelque chose avec le piano? Parce que j'ai pas très envie d'y toucher. Y'a de la poussière dessus en plus. Pis je sais pas jouer de ça moi.»
Des petits commentaires innocents et plein de candeur.