Je pensais être heureux d'arriver au japon après tout ça et je l'étais, à vrai dire, mais... après Bora bora, Moorea et d'autres Halong Bay, Ishigaki n'était pas si impressionnante que ça, en réalité. Malgré tout, je tenais à profiter au maximum de cette dernière escale, alors j'avais décidé de vivre à 200% les activités du jour, surtout pour la visite du village de Yaima et de son marché. Après bientôt trois semaines à partager notre temps entre terre et mer, le corps ne savait parfois plus trop quoi penser et je m'étais d'ailleurs surpris à avoir de sales nausées, le temps de m'habituer à ne pas avoir pied, mais dieu sait ce que ça allait être, une fois de retour à Séoul !

Le petit plaisir d'être au japon, cependant, c'est que je pouvais parler directement avec les locaux, sans avoir besoin d'interprète (ce qui n'avait pas été possibles au Vietnam, par exemple, vu le niveau d'anglais qu'avaient nos interlocuteurs), alors après une bonne rando qui me mis à nouveau sur les rotules, puis un spectacle traditionnel très charmant, je me fis une joie d'aller fouiller dans le marché en discutant avec les gens, totalement détendu à la fin de ce long voyage qui avait bel et bien eu raison de mon stress. Une partie de moi je voulait pas retourner s'enfermer en ville, l'autre était impatiente de pouvoir le faire, et tout ceci, eh bien, c'était drôlement perturbant. Néanmoins, l'inspiration était venue pendant le séjour et je me réjouissais de pouvoir me mettre à l'écriture de nouvelles chansons.

Where the Wild Thing Are “He’s just a boy, pretending to be a wolf, pretending to be king”